Retrouvez le goût du voyage et de la quête intérieure dans le roman “Racines d’elles”

Happinez : Le titre de votre livre Racines d’Elles est plutôt mystérieux. Pouvez-vous l’expliquer ?

Julie Desb : Je crois que notre force, en tant qu’être humain, est d’être constitué de racines solides, mais aussi d’une grande capacité à rêver, à bouger, à étendre nos ailes. Dans le monde actuel, très pragmatique, parfois contraignant, il est essentiel de s’offrir, à soi-même, ces ailes. Ce mot sonne comme une liberté. J’ai voulu jouer sur ces deux réalités, “racines” et “ailes”. Je crois que nous réinventons nos racines au fil de nos expériences grâce, notamment, aux ailes que nous nous offrons.

Le roman raconte l’histoire de plusieurs personnages dont deux femmes, Rose et Maria, qui sont les personnages principaux et la manière dont leurs vies respectives influencent celles des autres. L’amitié. L’amour. La filiation. L’expérience. La rencontre. La connaissance. La vérité. Tous ces thèmes sont au centre du roman, ainsi que celui de l’identité féminine, sujet qui me tient particulièrement à cœur et qui ne cesse d’animer notre société.

Associer “racines” et “elles” donnait au roman une empreinte résolument féminine, faisant ainsi écho à l’énergie d’introspection nécessaire à toute quête de soi. Nous vivons actuellement une période durant laquelle les événements nous forcent à regarder davantage vers notre intérieur que vers l’extérieur. L’énergie d’introspection est ainsi très abondante.

Le premier titre que j’avais imaginé n’était pas celui-ci. Puis, au cours de l’écriture, j’ai été guidée par la force de la nature et la merveilleuse intelligence des arbres. Il m’est alors apparu que ce titre Racines d’Elles, associé à cette couverture, était une évidence. Le résultat (et le début) de toute une aventure !

 

Qui est Maria et que va-t-elle apporter à Rose ?

Maria peut être considérée comme une héroïne. Lorsque j’ai débuté l’écriture de ce roman, seule Rose comptait. Puis je me suis vite rendu compte qu’il manquait une dimension au roman : une figure féminine plus âgée, pas forcément dans le sens de l’âge, mais du point de vue de la sagesse. Alors que je pensais faire aboutir mon roman, je me suis lancée dans la création de ce second personnage central, Maria, et l’ai développé.

Ce roman est arrivé dans ma vie lors d’un croisement entre la jeune femme idéaliste qui m’animait et la femme plus mature, la mère (je suis devenue maman au cours de l’écriture !) qui prenait doucement place. Maria représente cette sagesse, cette connaissance intuitive du monde, cette stabilité que Rose n’a pas, cet ancrage au cœur du réel, sous toutes ses formes. Le parcours de Maria a été jalonné d’épreuves et d’échecs, de rêves à abandonner, de nouvelles terres à conquérir. Elle a aussi vécu un terrible traumatisme. Maria vient ainsi apporter à Rose, en lui contant son histoire au fil des pages, la force de se laisser guider au cœur de l’inconnu, la confiance pleine et entière en ce que nous sommes, cette fameuse “espérance” que cherche tant Rose. Elle apportera aussi une dimension holistique à la quête de Rose, en lui ouvrant de nouvelles portes dans sa compréhension du monde. Mais comme toute relation repose sur un échange et un équilibre, Rose apportera également une chose essentielle à Maria… Que cette dernière cherche et attend depuis de nombreuses années…

 

À votre avis, pourquoi avons-nous besoin de vivre un voyage, parfois jusqu’à l’autre bout du monde, pour capter l’essentiel ?

Je crois que nous sommes parfois aveuglés par notre quotidien ou par des relations, des schémas relationnels que nous entretenons. La vie fonctionne en effet miroir. Laisser notre environnement se restreindre implique, à un moment donné, de prendre le risque de rétrécir également notre état d’esprit. Le voyage nous oblige à lâcher prise, à nous ouvrir pleinement vers l’inconnu et donc à nous ouvrir à nous-mêmes, ce qui nous reconnecte directement à notre vraie nature. La nature instinctive, la part de nous non réfléchie, spontanée, joyeuse. Je crois profondément que le voyage nous reconnecte à la joie. Lorsque vous voyagez, vous découvrez des lieux somptueux et surtout, nouveaux. Cela vous reconnecte intuitivement à l’essentiel. Or, sans cette connexion, nous nous éloignons du vivant qui est en nous. L’être humain est un être complet, il s’agit d’unir toutes les parties qui le constituent. Le voyage a ce pouvoir. Nous reconnecter à notre unité. Il nous oblige également à sortir de notre zone de confort et, en cela, il est terriblement apprenant. Rester dans sa zone de confort toute sa vie, c’est refuser d’évoluer et petit à petit, s’éloigner de la joie qui nous caractérise en tant qu’être vivant. Le voyage rend heureux.

Au cours de l’existence, il est important de maintenir un équilibre entre voyage et ancrage. L’Homme et la Femme ont cette chance, contrairement aux végétaux, de pouvoir s’épanouir à travers ces deux dimensions. On en revient ainsi aux ailes et aux racines…

 

Propos recueillis par Aubry François

Photographie : Artem Kovalev / Unsplash

 

 

Du 7 au 30 juillet, à Avignon, plongez dans une lumineuse obscurité avec le voyageur aveugle Jean-Pierre Brouillaud

Quel meilleur lieu qu’une Maison de la Parole pour accueillir la lecture de textes lus en immersion dans le noir ? Entrez dans cet espace culturel situé au cœur d’Avignon à l’occasion de la représentation du spectacle « Voyages au bout de ma nuit ». L’événement s’annonce séduisant par la singularité du dispositif scénique et la beauté des mots clamés.

Plongé dans le noir, l’auditeur assistera à une odyssée géo-poétique sonore durant laquelle l’écrivain-voyageur-aveugle Jean-Pierre Brouillaud lira certains de ses récits de voyage. Au sommaire ? D’une part, de multiples épisodes de vie passés aux quatre coins du globe (Éthiopie, Ouagadougou, Albanie, etc.). D’autre part, des observations sensuelles depuis le sol italien (« Mon âme a les yeux d’une femme qui jouit ») autant que des doutes existentiels aux portes du Pérou (« Ô douanier servile, mon passeport ne révélera jamais ma véritable identité »).

Notre admiration à l’égard du poète Jean-Pierre Brouillaud est double. En affrontant les dangers des déplacements, l’homme est parvenu à dépasser selon sa propre expression « l’illusion du handicap ». Par ailleurs, le poète témoigne de ses pérégrinations grâce à une plume au style et à l’érudition fort louables et facilement évocateurs d’images. Par-delà la cécité de l’auteur se révèle entre ses lignes un cœur d’une grande clairvoyance.

Le nombre de places pour chaque représentation étant limité à 30 personnes, réservez d’ores et déjà votre entrée en cliquant sur le lien ci-dessous. « Voyages au bout de ma nuit » débute chaque soir à 19h35 et le billet coûte entre 5 et 15 euros.

Lien pour réserver une place au spectacle « Voyages au bout de ma nuit » : www.festivaloffavignon.com/programme/2021/voyages-au-bout-de-ma-nuit-s27945/

Lien vers le teaser du spectacle « Voyages au bout de ma nuit » :

www.youtube.com/watch?v=Ty0rjGr-QmM

Lien vers le blog de Jean-Pierre Brouillaud :

http://l-illusion-du-handicap.com

 

Texte : Hélène Robert

Photographie : Cherry Laithang / Unsplash

 

Participez à la naissance d’un centre spirituel et artistique dans un ancien couvent de Normandie

Alice de France et Nicolas Mauran unissent leur enthousiasme pour faire renaître un couvent abandonné situé dans l’Orne. Tous deux ont, chevillés au corps, le sens du service et de l’aide à autrui. Alice est spécialiste en relooking thérapeutique ; Nicolas accompagne les personnes désireuses de découvrir la mission de leur âme. Si leur entente semble parfaite, un détail empêchait jusqu’alors son plein épanouissement. En effet, ils recherchaient un lieu où pouvoir exercer leurs talents, recevoir leurs patients et inviter d’autres thérapeutes et artistes à les rejoindre. Une annonce sur Leboncoin a permis à leur rêve de devenir réalité : un bâtiment de 600 m² comprenant une chapelle et 1 500 m² de terrain cherchait un repreneur. À présent, les voilà donc futurs propriétaires d’un ancien couvent !

Mais afin de transformer celui-ci en centre dédié à la spiritualité et à la connaissance de soi, des travaux d’envergure sont à prévoir. C’est la raison pour laquelle le tandem vous, nous, sollicite. À l’occasion d’une campagne Ulule expirant le 17 juillet, vous pouvez participer au financement des rénovations du couvent. Votre don permettra la transformation du grenier actuel en une immense salle de travail modulable et lumineuse. L’endroit sera alors propice à l’accueil d’un vaste choix d’activités : cours de yoga, séances chamaniques, cercles de parole, pratiques artistiques, etc. Des conférences, autant que des concerts et des expositions pourront y être également organisées. Plus les dons seront importants, meilleures seront la métamorphose du lieu et son attractivité auprès du grand public !

Et parce que donner appelle toujours à recevoir en retour, une série de contreparties séduisantes vous est proposée. Selon le montant que vous offrirez, vous serez invité à une consultation thérapeute ou à la visite des lieux… rénovés !

Lien vers la campagne Ulule :

https://fr.ulule.com/centre_coeur_ancien_couvent/

Pour en savoir plus sur le centre Coeur :

https://www.centrecoeur.fr/dossier-de-presse/

 

Texte : Hélène Robert

Photographie : Kyle Bushnell / Unsplash

Le Reiki japonais dans les hôpitaux français ? Une médecine énergétique aux bienfaits stupéfiants !

Peut-être appréhendiez-vous le Reiki comme étant une thérapie new age parmi d’autres ? Peut-être jugiez-vous ses bénéfices très limités et nébuleux ? En réalité, les études scientifiques nous prouvent le contraire !

Le Reiki est une technique de transfert d’énergie curative par imposition des mains, développée par le japonais Mikao Usui en 1922. Possédant de nombreux bienfaits, ce soin énergétique favorise la guérison de maux quotidiens (le stress, la fatigue, les troubles du sommeil…) et réduit certains effets secondaires consécutifs à des traitements lourds  (chimiothérapie, hémodialyse, etc).

Au fil des années, le Reiki a trouvé sa place au sein de nombreux services hospitaliers à travers le monde. Aux États-Unis, une étude a révélé une réduction de 78% de la douleur des patients ayant reçu un soin Reiki sur une période de trois ans. En Espagne, les patients atteints d’un cancer ont témoigné d’une diminution de leur angoisse et de leur détresse liées à la maladie. La réduction de l’anxiété permise par un soin de Reiki agit vraisemblablement sur le fonctionnement général du corps. Ainsi a-t-on constaté un taux de fertilité amélioré auprès des patients ayant des difficultés à enfanter.

Qu’importe la localité du service hospitalier concerné (Suisse, Angleterre, Allemagne, Espagne, etc), le constat des patients est similaire. Ces derniers remarquent en effet un bien-être durant le soin et à l’issue de celui-ci, une amélioration de leur état général.

Si en Allemagne et en Suisse, le Reiki est remboursé par la Sécurité Sociale, c’est au tour de la France d’accorder du crédit à cette médecine complémentaire. Infirmière de l’hôpital du Vert Galant à Tremblay-en-France (93), Célestine GOMES applique depuis 2021 un protocole de soins Reiki Usui japonais conçu par Karine C. EMOND et spécifiquement adapté à l’hémodialyse. À l’initiative du projet, une néphrologue de l’établissement ayant demandé à l’infirmière de le mettre en place.

La première expérimentation menée s’est révélée très prometteuse. Accompagnée de sa formatrice Karine C. EMOND et de ses élèves bénévoles, Célestine GOMES a réalisé deux séries de six séances de soins Reiki auprès de six patients dialysés à chaque fois. Les résultats ont été sans appel. Après le soin, les patients ont pris moins de somnifères et d’antalgiques et ont vu leur moral et leur sommeil gagner en qualité.

Ne requérant aucun équipement de soin particulier, la thérapie de Reiki s’avère économiquement peu compliquée à institutionnaliser dans le secteur hospitalier. Il suffirait de diffuser largement son enseignement auprès du personnel de santé. Eux-aussi pourraient alors former chaque malade à l’auto-traitement, le premier degré d’initiation du Reiki. Visant à activer par nous-même notre propre processus d’auto-guérison, l’auto-traitement autonomiserait le malade et le rendrait plus puissant face à la maladie.

Cette idée est si séduisante que Karine C. EMOND et Célestine GOMES la développent actuellement au sein de l’hôpital du Vert Galant, avec le soutien de plusieurs médecins du centre.

 

Hôpitaux français dispensant des soins Reiki  :

L’hôpital de la Timone à Marseille.

L’hôpital du Vert Galant à Tremblay-en-France.

 

Pour en savoir plus sur l’association “La Main Bienveillante” :

lamainbienveillante@orange.fr  ;  www.facebook.com/KarineRebirth/

 

 

Texte : Hélène Robert

Photographie : Aamir Suhail / Unsplash

 

Le 30 juin, à 20h, prenez part au webinaire “L’aroma pour les enfants” animé par Aude Maillard

En voulant soigner avec rapidité et efficacité les maux de nos enfants, nous sommes parfois tentés de nous lancer dans des essais d’auto-médicamentation. Essais qui demeurent infructueux mais surtout dangereux. Sans connaissance précise des bons gestes à adopter et des contre-indications existantes, nous prenons des risques inutiles. C’est également le cas pour les femmes enceintes et allaitantes, ainsi que pour les personnes asthmatiques et épileptiques.

Lors de ce webinaire, Aude Maillard abordera toutes les règles de prudence en matière d’aromathérapie pédiatrique. Elle vous proposera des conseils et des synergies efficaces sur les enfants de plus de 3 mois, et vous apprendrez notamment :

– à diluer correctement les huiles essentielles

– à reconnaître les huiles essentielles contre-indiquées chez l’enfant

– à choisir les huiles essentielles efficaces chez l’enfant

– à stimuler l’immunité des tous petits

– à accélérer la guérison d’une rhinopharyngite

– à soulager les douleurs d’une otite

– à apaiser des coliques et/ou des régurgitions

– mais aussi les bons réflexes en cas de brulure et/ou piqure

 

Pour réserver votre place pour ce webinaire :  www.aude-maillard.fr/produit/aroma-pour-les-enfants/

Tarif : 35 euros

 

Photographie : © Liana Mikah / Unsplash

Du 13 au 15 août 2021, trouvez des clés d’épanouissement dans les contes avec Geneviève Delépine

Lors du stage “Entrez dans la magie des contes”, vous découvrirez cette sagesse universelle susceptible de vous guider en vous laissant imprégner par les contes – la plupart des contes de Grimm. Un temps de partage et des exercices d’appropriation suivront cette promenade merveilleuse. Mais le lieu en lui-même, un corps de ferme situé au bord de la forêt d’Othe et nommé La Métairie des Quatre Vents, pourra vous inspirer des envolées imaginatives avec ses 17 hectares d’une nature majestueuse, apaisante et vivifiante. Il sera aussi le cadre de soirées autour du feu.

Dans la mesure où une manifestation matérielle est toujours la conséquence d’une idée/intention sous-jacente, vous vous concentrerez sur le message délivré dans chaque histoire fictive : peut-être y trouverez-vous le terreau nécessaire à l’accomplissement de vos prochains désirs et rêves !

Enfin, les qualités développées par les héros de contes (le courage, la patience, l’humilité, etc) pourront vous inspirer dans votre existence quotidienne, selon les problématiques que vous rencontrez actuellement.

Pour toute question à propos du stage : 0616608831 ; delepine.genevieve@gmail.com ; www.facebook.com/rendezvousconte

Pour découvrir le site de Geneviève : la-voix-des-contes.pagesperso-orange.fr/pages/qui01.htm

Pour mieux comprendre sa démarche :  

la-voix-des-contes.pagesperso-orange.fr/pages/qui01.htm

 

 

Texte : Hélène Robert et Aubry François

Photographie : © Samanta Santy / Unsplash

Sommes-nous toujours suffisamment à l’écoute de nos besoins véritables ? Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une…

Qui n’a donc jamais rêvé de changer de vie ? Assaillis par les diverses responsabilités et obligations de la vie quotidienne – payer notre loyer, nous occuper de nos proches, etc. –, sommes-nous toujours suffisamment à l’écoute de nos besoins véritables ? C’est à cette interrogation que la bande dessinée Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une nous invite à répondre.

En perte de repères et de motivation, Camille, l’héroïne de l’histoire, se questionne. Aime-t-elle toujours son existence, autrement dit son travail, son mari, son corps ? Que doit-elle changer pour se sentir mieux et véritablement elle-même ? En discutant avec le “routinologue” Claude Dupontel (autre nom pour désigner un coach en développement personnel), la jeune femme comprend que la clé d’une vie épanouie se situe dans nos croyances et nos comportements quotidiens.

Face à cette manière d’appréhender les choses, son mari adopte la même réaction que tout un chacun. Il est d’abord quelque peu sceptique. En effet, si une pensée ou un geste suffisaient à guérir nos maux ou à nous rendre heureux, ne serions-nous pas tous en pleine santé et pleinement épanouis ? Nous savons tous que ce n’est pas si simple. En réalité, l’histoire nous délivre l’essence d’une telle sagesse, dans toute sa complexité et dans toute sa pertinence.

Afin qu’une transformation positive s’opère dans notre vie, il ne s’agit en effet pas de compter seulement sur le pouvoir d’une pensée magique formulée deux ou trois fois, ni de nous reposer sur la force d’une impulsion nouvelle non entretenue. De nombreuses autres qualités doivent être prises en considération et mises à contribution, aux premiers rangs desquelles la persévérance, la constance, la confiance en soi ou encore la faisabilité de l’objectif. Quels sont les vôtres ?

Grâce à l’accompagnement régulier du routinologue, Camille parvient à s’engager dans des projets plus ou moins ambitieux : ranger ses cartons, perdre quatre kilos ou encore créer une boutique de vente de vêtements de luxe pour bébés. Une petite réussite devient à ses yeux à une grande victoire et l’encourage à rêver plus grand, répondant ainsi à une phrase du livre : « L’énergie appelle l’énergie. »

En somme, il suffit de peu de choses pour se lancer, et ce quelle que soit la difficulté de l’objectif à accomplir. Camille, elle, applique des techniques simples à comprendre de développement personnel pour incarner celle qu’elle souhaite être. Dans un premier temps, comme le révèle Claude, il s’agit d’utiliser la méthode SMART – Spécifique, Mesurable, Acceptable (et Ambitieux), Réaliste, Temporel. En listant nos objectifs et la manière d’y parvenir par petits pas constants, la réussite n’est plus si loin. Un parfum de victoire nous accompagne déjà intérieurement : la peur de l’échec nous tétanise moins et la fierté d’avancer nous gagne au quotidien.

Bien sûr, beaucoup d’entre nous sont perdus dans la confusion. Il n’y a rien de plus humain. Mais ne pas savoir clairement définir nos objectifs ne nous rend pas pour autant inaptes à toute transformation positive. Bon nombre d’outils demandent moins d’introspection, d’organisation ou de motivation quotidienne que la méthode SMART. Faites avec vos ressources personnelles, soyez créatif et simple ! Comme Camille, vous pouvez noter sur un papier une phrase inspirante à lire chaque jour pour vous motiver (par exemple « Je suis la seule personne responsable de ma vie et de mon bonheur ») ou encore vous valoriser comme un meilleur ami le ferait (lister vos qualités, vous complimenter devant la glace, etc.).

Grâce à l’application de ces méthodes de transformation de soi et en changeant peu à peu vos pensées, actions et réactions, devenez comme Camille, puissante, et créez une réalité… inespérée !

Celle-ci rallume l’étincelle qu’elle croyait perdue entre son mari et elle. Comment ? D’abord en s’autorisant à croire à une relation plus épanouissante puis en passant à l’action pour susciter le désir : nouveaux habits et jeux de mystères en sa présence. Elle récolte les honneurs professionnels. Comment ? En s’autorisant à s’imaginer être sa propre patronne, certes, mais surtout en se battant pour créer son entreprise auprès des banques, peu enclines à lui accorder un prêt.

Derrière l’image policée d’une histoire feel good, cette adaptation du récit de Raphaëlle Giordano délivre une authentique leçon bien moins confortable à appliquer au quotidien : la persévérance est au cœur de toute réussite majeure de notre existence.

Si Abraham Lincoln est cité comme modèle d’accomplissement au début de l’ouvrage, c’est son parcours de vie que l’on retient. Pour sûr, il n’est pas devenu président des États-Unis sans effort. Il lui a fallu se relever de multiples blessures émotionnelles (la perte de sa mère et de sa fiancée), maladies (la dépression et l’alcoolisme) et échecs professionnels (à diverses élections, sénatoriales par exemple).

L’accomplissement de soi est un chemin. Derrière nos sourires de courtoisie, nous vivrons toujours de douloureux moments de désillusion et de découragement. Au mieux, nous les accueillerons. Au pire, nous les subirons. Parfois, ils reviendront toute une vie durant, avec leur lot de conséquences désastreuses. Aussi, lorsque tout vous semblera (re)perdu, ayez en mémoire la citation de Claude, elle-même empruntée à Oscar Wilde : « La sagesse, c’est d’avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu’on les poursuit. »

Alors, la lumière de l’espoir et du courage rejaillira.

 

Article réalisé en collaboration avec les éditions du Soleil.

 

Texte : Hélène Robert

Photographie : Jackson David / Unsplash

 

 

Les conseils santé du Dr V. : Prendre en soi le soin d’aimer

Les amours, donc, on les escalade tout au long d’une existence, comme on peut. Mais connait-on vraiment la matière entre nos mains, celle qui nous permet d’avoir prise ? Comment ne pas la confondre avec l’emprise ? Lorsque le pouvoir surgit dans une relation – bien qu’on l’appelle parfois magie, miracle ou passion – la manipulation se confond avec l’amour. Alors, “par amour”, on blesse, et “par amour”, on se laisse maltraiter…

Malléable, imprécis, amour est cuisiné à toutes les sauces, on lui fait dire ce qu’on veut. Examinons le dictionnaire historique de la langue française. Agité par une longue série de remous, l’usage du terme se déplace sans cesse, mais au bout de l’interminable définition surgit : « amoureuse se dit aussi de la terre onctueuse, humide, bien ameublie ». Voilà une prise solide. Approchons-nous encore. Je constate qu’amour est coincé entre amortisseur et amovible. Que racontent ces voisins ? En passant, si des mots vous grattent, allez creuser ceux qui l’encerclent, et observez comme les démangeaisons s’amenuisent. Bref (excusez-moi, certains sursauts de l’épiderme papillonnent ma pensée). Alors qu’on croit tenir amour, amovible débarque brutalement, tourmente nos certitudes, d’où la nécessaire présence d’amortisseur. Le dictionnaire avait donc prévu que l’amovible amoureux nous violenterait ! Et c’est là que j’affirme que la langue est désuète. Alors que l’amour, le couple, le genre sont plus que jamais questionnés, mouvementés, alors que pullulent les espaces où l’on s’autorise enfin à avouer que 1+1 = < 2, la langue nous agrippe à ce format d’amour unique non-amovible, en proie aux chocs.

Je vous propose donc de changer les voisins d’amour… Amortricoter, par exemple, le précéderait : « action de tisser plusieurs couleurs, fils, dans sa chair ». Amouvroum le suivrait : « son aigu et fugace émis par l’écorce, souvent doux ou velouté, qui guérit une seule oreille ». Ce mot-là, qui contient l’idée du soin, soutiendrait fièrement amour dans le dictionnaire. Une belle phrase me revient soudain : « aimer, c’est prendre en soi le soin de l’autre ». Et puisque soin est aussi imprécis et fourre-tout qu’amour, il est peut-être temps d’attraper notre responsabilité envers nous-mêmes et le vivant en fabriquant ces espaces puis en les aménageant à notre goût. Vous, comment soigneriez-vous vos amours ? Quels seraient vos protocoles singuliers ? Impliqueraient-ils le jeu ? Le végétal, le minéral, l’animal ? La lune, le feu ? L’humour ?

En vous souhaitant de belles expérimentations…

Bon rétablissement.

Dr V. (Lisa Diez)

 

Photographie : Lise Mazin

 

Lisa Diez est une chercheuse tout-terrain. Depuis sa tendre enfance, elle ausculte avec passion les facettes du vivant, du sensible, de l’invisible et déniche dans la matière les formes qui les relient. Plasticienne, clown, auteure mais aussi formatrice et médiatrice artistique, elle invite les personnes à plonger dans l’expérience de la création.

Apprenez une méditation singulière auprès d’animaux sauvages !

La méditation animale est un projet né de la rencontre entre une experte en mise en scène animalière au cinéma (Muriel Bec) et un vétérinaire spirituel (Norin Chai). Deux personnes aux parcours différents certes, mais animés par une sensibilité et des engagements communs : éveiller les Consciences et valoriser la socialité avec l’animal.

En étroite collaboration avec Animal Contact, société spécialisée dans le dressage animalier pour le monde de l’audiovisuel, rejoignez une équipe de professionnels passionnés dans l’immersion d’animaux sauvages, tous stars du petit et grand écran.

Au programme : Méditation, Conscience, Ancrage et Connexions.

Cette journée particulière se décompose plus précisément en quatre activités.

Le matin, les bases théoriques et pratiques de travail de la conscience se succèdent. Réapprenez à respirer, respirez énergétiquement, gagnez en clarté mentale et en gymnastique de la conscience. Enfin, sentez votre corps énergétique. Le travail de communication énergétique se poursuit avec des exercices de compréhension de l’aura et de communication avec ses chakras.

Le midi, un déjeuner vous est servi en compagnie de l’équipe.

L’après-midi, communiquez avec la Nature lors de la méditation dite animale : ancrage avec les arbres, méditation avec les chats, méditation avec le cheval espagnol « Santoro » et enfin méditation avec les loups.

 

Dates et lieu de la méditation en terre animale :

samedi 12 juin au 10, Route de Nibelle 45530 à Sury aux Bois en France.

 

Pour en savoir plus sur ces rendez-vous en terre animale : https://www.rdventerreanimale.fr/activite-insolite/meditations-animales

À nos mères et à toutes les femmes…

Happinez : Comment vous est venue l’idée d’écrire ce livre ?

Julie Laurent-Marotte : Comme souvent, tout est parti d’une rencontre. J’organisais des live sur Instagram pour aider à rompre l’isolement en cette période si particulière du premier confinement. Dans cet Insta Live “loin mais ensemble”, j’ai eu le bonheur d’échanger avec Aurélie. Très vite, nous avons eu conscience de nos similarités et de nos complémentarités. Nous avons eu envie toutes deux de poursuivre l’échange. Nous avons organisé d’autres rendez-vous puis l’idée d’un livre écrit à quatre mains s’est naturellement imposée. Aurélie et moi partageons une certaine vision de la place et du rôle des femmes dans la société, du pouvoir formidable qu’elles peuvent retirer à s’entraider. Nous voulons ainsi contribuer à révéler cette conscience, partager un peu de nos vécus et ouvrir des perspectives nouvelles pour beaucoup d’entre nous. Et puis, en offrant aux autres, c’est aussi un chemin que nous faisons en nous-mêmes. C’est une très belle aventure.

Quel est votre regard sur le féminisme ?

Le mot est souvent mal compris. Surtout par les hommes, mais pas seulement. Nombre de femmes le rejettent également et se cantonnent à des schémas dépassés. Le poids de l’histoire et de l’éducation est encore bien lourd pour beaucoup. Le féminisme n’est pourtant qu’un concept simple : hommes et femmes sont égaux, ils ont les mêmes droits, les mêmes potentialités, les mêmes obligations aussi. Le féminisme est donc tout à la fois un enjeu visant à modifier le regard sur les femmes dans la société et à encourager les femmes à gagner en confiance.

Pendant des siècles – et même parfois encore aujourd’hui – les femmes ont été réduites au silence, à un rôle de génitrices. On les autorisait à parler ou à avancer tant qu’elles ne faisaient pas d’ombre aux hommes. Cela ne repose sur rien et ceux qui l’entretiennent ne réalisent pas à quel point cela les freine eux-mêmes dans leur propre avancement.

De quelle manière pourrait-on aujourd’hui favoriser l’harmonie dans la relation entre la femme et l’homme, pour éviter un affrontement des genres qui serait vain ?

On ne gommera pas tout de suite les risques d’affrontement. Ce qui est très nouveau, c’est la libération de la parole et la régulation légale contre certains comportements. Les entreprises également sont de plus en plus tenues à des engagements égalitaires. On pourrait aussi parler de l’allongement progressif du congé paternité qui – s’il ne remplacera jamais la procréation – vise à impliquer davantage le père et à soulager la mère.

Ceci étant, tout doit se mettre en place le plus tôt possible. L’éducation est évidemment un commencement naturel. Savoir donner à ses enfants les bases d’une compréhension sur ce respect mutuel, sur la possibilité d’un accès universel aux responsabilités mais aussi en mettant en lumière les stéréotypes et en les condamnant. Rien ne doit être minimisé. Ça ne voudra jamais dire qu’on ne respecte pas les spécificités de chacun mais le partage d’expérience, la liberté de parole et le refus de la discrimination sexiste sont essentiels.

Plus tard, je crois beaucoup aux vertus du partage d’expérience. Notre contribution, comme d’autres, visent à révéler toutes les “capabilités” qui existent à construire ensemble. La multiplication des livres, des émissions, des podcasts… seront autant de pierres blanches menant vers cette égalité.

Comment concrétiser l’esprit de sororité au quotidien ?

Qui mieux qu’une femme peut échanger avec une autre femme sur des réalités de femme ? Le monde est ainsi fait : pour pouvoir parler avec pertinence, pour commencer à pouvoir donner, il faut avoir vécu, ressenti, souffert, traversé, éprouvé, ri, pleuré. Les femmes sont des trésors de sensibilité, elles ont une capacité immense à recueillir toutes ces sensations, la vie leur impose toutes sortes d’expériences et leur générosité les encourage naturellement à l’échange.

Pour moi, la sororité exprime la capacité des femmes à transmettre leurs vécus à d’autres femmes. On ne s’oppose pas aux hommes, on devient leur véritable alter ego.

Que souhaiteriez-vous adresser comme message aux mères du monde entier en ce week-end qui leur est consacré ?

Sans les femmes, rien n’existerait. Par leur courage et l’abri de leur corps, l’espèce humaine se pérennise. Pendant des mois, elles tissent une relation intime avec leurs futurs enfants. C’est un sentiment unique que les hommes ne pourront jamais éprouver. Qu’elles profitent de cette belle journée, qu’elles reçoivent les mots et les attentions pleins de tendresse de leurs enfants, que ce soit aussi pour les hommes qui les aiment ou les ont aimés une occasion de reconnaître à quel point elles sont exceptionnelles. C’est la journée des mères bien sûr mais je pense personnellement que c’est une journée pour toutes les femmes car je n’oublie jamais celles qui n’ont pas pu avoir d’enfants ou qui ne les auront pas auprès d’elles ce jour si spécial, quelle qu’en soit la raison.

Propos recueillis par Aubry François

Portrait : © Catherine Delahaye