Conversation avec la nature, par Thierry Dufresne

C’est maintenant, plus que jamais, le moment d’avoir une conversation avec la nature. La nature c’est une immense bibliothèque avec des milliers de livres qui nous donnent la plupart des enseignements dont nous avons besoin. Mais trop souvent nous ne sommes pas capables de les lire. Les solutions sont pourtant là, autour de nous. Notre planète a 4,5 milliards d’années. C’est autant d’années de recherche & développement pour la nature qui a su, non seulement tout comprendre, mais aussi tout inventer.

Au cours de cette période de confinement, d’abstinence et de restrictions, nous avons pris conscience que certaines habitudes pouvaient disparaitre de nos vies sans que cela nous dérange. Cela doit nous amener à avoir une réflexion sur l’essentialisme, c’est à dire sur l’essence même de ce qui est indispensable à la vie de chacun, tant sur le plan personnel que sur le plan collectif.

Le fait d’avoir été obligé de mettre sur pause la croissance mondiale aura sans doute été une bonne chose, cela nous aura montré que nous vivions dans une agitation qui méritait de se calmer. Cependant, en deux mois, nous n’avons pas changé l’ordre des choses mais nous avons pu entrevoir que changer de façon de vivre était possible.

Or, appuyer sur pause, c’était en fait ce que beaucoup d’observateurs de la nature demandaient depuis tant d’années.

Aujourd’hui tout le monde parle du monde d’après. Dans ce monde d’après il faudra savoir si nous sommes capables de transformer notre prise de conscience en actes refondateurs et savoir également si nous avons compris que l’adaptation et le changement nécessaires ne sont pas une option mais une obligation. Cela demandera du courage et de la volonté et nous devrons être capable de relever ce défi ensemble.

Des années d’irrespect de la nature ne seront pas gommées par quelques minutes d’applaudissements. Le moment est vraiment venu d’avoir une conversation avec la nature.

Thierry Dufresne

Le Professeur Marc Henry vous révèle les secrets de l’eau…

En quoi la physique quantique donne-t-elle une légitimité aux théories développées depuis plus d’un siècle sur l’eau ? 

On sait depuis 1915 que le seul cadre légitime pour décrire correctement le comportement de la matière et de la lumière est la physique quantique. L’eau ne peut pas échapper à cette évidence. La physique classique, en raison de son caractère approximatif et de la barrière étanche qu’elle met entre matière et lumière, est donc incapable de rendre compte des propriétés de l’eau. Lorsqu’on utilise le cadre quantique qui traite sur un pied d’égalité matière et lumière (théories des domaines de cohérence), les mystères s’éclaircissent. Le problème est qu’il est impératif pour cela de faire intervenir la lumière du vide quantique (ou énergie de point zéro), ce qui oblige à réhabiliter la notion d’éther, chose faite par Albert Einstein dès 1921 pour corriger son erreur de 1905. Mais cette notion de vide qui n’est pas vide effraye un esprit classique et déterministe d’où les fortes réticences des esprits les plus conservateurs de la science à admettre que le monde est bien quantique à toutes les échelles.

Pourquoi ces travaux posent-ils autant problème à une partie de la communauté scientifique ? 

De tout temps, l’eau a été une substance digne du plus grand intérêt, qu’il fut pragmatique (soins corporels), religieux (soins de l’âme) ou philosophique (élément de base de l’univers). Or, en 1789, on découvre, par la chimie, que l’eau est une substance tout à fait banale répondant à une formule très simple : H2O. L’eau perd donc son statut de substance “divine” pour devenir purement utilitaire, ce qu’elle est encore aujourd’hui via le concept d’eau “virtuelle” (eau nécessaire pour produire un bien de consommation). L’idée que l’eau soit une substance apte à véhiculer non seulement de la matière mais aussi de l’information va ainsi devenir progressivement “hérétique”. Seule la pratique homéopathique continuera de défendre bec et ongles cette idée malgré les persécutions (voir le cas de Jacques Benvéniste). Mais aujourd’hui, des expériences appuyées par une théorie quantique rigoureuse démontrent que l’eau est bien un vecteur d’information, d’où un certain malaise.

Quelle pourrait être l’application de ces découvertes à notre santé et dans notre vie quotidienne ?

Nous vivons depuis 1910 dans une véritable dictature médicale suite à la publication aux USA du rapport Flexner préconisant de bannir toute pratique médicale non basée sur la méthode scientifique. Comme cela s’est passé il y a plus d’un siècle, nous nous sommes habitués à avaler un produit chimique dès que quelque chose ne va pas. Or, pour la science, tout passe par les protéines qui correspondent à une quantité de matière dans notre corps tout à fait ridicule (0,01% en nombre de molécules). Tout le reste, c’est en gros de l’eau (98%), des ions (1%) et des graisses (1%). Ignorer le constituant très largement majoritaire de notre corps pour guérir des maladies, prive donc la médecine d’un outil thérapeutique majeur. De plus, qui dit charge électrique (ions) dit possibilité d’action électromagnétique, sujet devenu tabou avec le développement de la téléphonie mobile. On pourrait par exemple guérir facilement le cancer au lieu de piétiner malgré des budgets énormes consacrés à cette maladie.

Vous dites guérir facilement le cancer, pourriez-vous être plus précis ?  

Des chercheurs comme Georges Lakhovsky, Charles Laville, Antoine Prioré, Albert Szent-Gyorgii, dans les années 1920-1940, ont émis des hypothèses très précises concernant l’origine du cancer et ont développé des méthodes thérapeutiques chimiques et non chimiques qui ont démontré leur efficacité. Le dénominateur commun à tous ces travaux est l’eau et les ions qu’elle contient, d’où l’effet des champs électromagnétiques basse fréquence. Toutes ces pistes de recherche très prometteuses ont été dénigrées puis abandonnées après la Seconde Guerre mondiale au nom du tout chimique prôné par le rapport Flexner. Il suffirait de reprendre tous ces travaux avec les méthodes très performantes de la recherche scientifique moderne pour faire des avancées décisives. Car si une poignée de chercheurs sont aujourd’hui, comme moi, convaincus que le cancer est une maladie d’origine hydrique, les recherches avancent très lentement par manque de budget et surtout par un désintérêt total de la communauté médicale qui est noyautée par l’industrie chimique depuis 1910. En effet ces méthodes de soin du cancer prenant l’eau comme base de travail conduisent à développer des remèdes au prix dérisoire en rapport aux sommes d’argent colossales que génère le traitement actuel de cette maladie, basés sur la chimie, les rayons où les manipulations génétiques.

N’observe-t-on pas déjà ces applications depuis des millénaires, surtout dans les domaines comme la religion et la spiritualité ? 

Avant 1910, il n’y avait pas cette dictature médicale ne considérant que les aspects purement chimiques de la maladie. On se soignait de manière très efficace avec l’homéopathie, la phytothérapie et l’électromagnétisme. Si l’on remonte encore plus loin dans le temps, bien avant Galilée, il y avait les plantes bien sûr mais aussi toutes les guérisons “religieuses”, soit par le roi, soit par les prêtres, soit par des personnes considérés comme des saints aujourd’hui. Si l’on remonte avant la philosophie, on trouve la figure du chaman avec une pratique se basant sur l’état de transe et éventuellement quelques potions miraculeuses ou diaboliques. Le développement du déterminisme au 19ème siècle a conduit à considérer ces pratiques moyenâgeuses ou antiques comme dignes de la magie ou de la sorcellerie. Mais si l’on se place du point de vue de l’eau, substance la plus abondante dans l’univers, et de la physique quantique, tout cela prend du sens et ne peut plus être ignoré malgré de très fortes réticences.

Vous vous êtes notamment intéressé au lien entre l’eau et l’homéopathie…

L’homéopathie est née en 1796 en réaction aux pratiques tout à fait barbares des “médecins” de l’époque (saignées, vomissements et toniques à l’arsenic). Elle fut accueillie à l’époque comme une bénédiction pour les malades, car elle permettait de guérir sans faire souffrir. C’était d’une telle évidence au 19ème siècle, que toute la noblesse et l’armée se soignait par homéopathie, laissant les allopathes œuvrer auprès des gens non éduqués et sans ressources. Ce qui est fascinant avec l’homéopathie, c’est que l’eau, bien que ne contenant plus aucune molécule du produit de départ continue à avoir un effet biologique. Vu que l’on employait avec succès l’homéopathie sur les champs de batailles des empires ou des royaumes qui étaient des véritables boucheries, il devait nécessairement y avoir une explication rationnelle et scientifique à son mode d’action basée sur les propriétés de l’eau. C’est ici qu’intervient la physique quantique comme expliqué en détail dans mes ouvrages ou publications.

À l’aune de ces informations, y-a-t-il des eaux qu’il est recommandé de boire et d’autres qu’il vaut mieux éviter ? 

Le fait que l’eau soit un vecteur de matière et d’information et que l’on ne puisse pas rester plus de 3 jours sans boire, pose évidemment le problème de la quantité et de la qualité de l’eau de boisson. Après quarante années de recherches sur l’eau, je préconise de boire une eau non gazeuse la moins minéralisée possible (résidu à sec inférieur à 100 mg/L), légèrement acide (pH = 5-7), légèrement réductrice (rH2 = 22-28) et convenablement dynamisée. Il en découle que la plupart des eaux en bouteilles doivent être évitées (sauf pour se faire plaisir) et qu’il faut traiter l’eau du robinet qui est beaucoup trop oxydante à cause du chlore ajouté. Pour le reste, l’association Natur’Eau Quant que j’ai fondé avec Mme Émilie Lefort (naturopathe et présidente) a édité une brochure intitulée Quelle eau boire où l’on trouvera tous les détails techniques et pratiques concernant ce qu’il convient de faire ou de ne pas faire en ce domaine, surtout en matière de dynamisation de l’eau.

 

Propos recueillis par Aubry François

Visuel © Christoffer Engstrom – Unsplash

 

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21 éco-défis pour prendre soin de soi et de la planète

Happinez : Votre parcours de vie ne vous prédisposait-il pas à vous engager pour l’environnement ?

Natasha Tourabi : En effet, j’ai été sensibilisée à la préservation de la nature à l’adolescence, au cours de mon voyage à bord du voilier-école Fleur de Lampaul. Pendant un an, accompagnée de 9 autres adolescent·es et de 5 adultes, j’ai pu aborder des îles d’Afrique de l’ouest, des Caraïbes et du Pacifique et partager le quotidien de peuples très proches de la nature. Cette expérience m’a non seulement permis de prendre conscience qu’il était possible de vivre en harmonie avec notre environnement naturel, mais aussi et surtout que le système capitaliste et le mode de vie ultra-consumériste et polluant qui en découlent pouvaient mettre en péril le mode de subsistance, ainsi que les précieux savoirs et ressources socio-culturels de nombreux peuples autochtones. De retour de ce voyage à la fois enrichissant et bouleversant, j’ai eu la chance d’obtenir une bourse pour faire ma Première et ma Terminale dans un lycée international du groupe United World Colleges (UWC). Il s’agit d’un mouvement éducatif global ayant pour mission de faire de l’éducation une force afin d’unir les peuples, les nations et les cultures pour un monde en paix et durable. En plus de m’offrir de nouvelles perspectives sur l’écologie, ces deux années m’ont aidé à prendre conscience de l’importance de changer le système socio-économique dominant ainsi que les mentalités et comportements individuels – sans cela, nous ne pourrons préserver ni la planète, ni l’humanité.

 

Et tout a commencé avec un blog…

En 2013, me sentant particulièrement préoccupée par l’ampleur des dégâts socio-environnementaux causés par le capitalisme et consciente de la nécessité d’agir à mon échelle, j’ai décidé de créer Échos verts, un blog sur lequel je partage mes réflexions, astuces et découvertes autour de l’écologie du quotidien. J’y aborde une diversité de sujets, de l’alimentation à l’habillement en passant par la maternité et les nouvelles technologies, sous différents formats – témoignages, interviews, recettes, fiches pratiques, etc. Ayant moi-même un long chemin à parcourir avant de pouvoir qualifier mon mode de vie de durable, j’ai décidé d’amorcer mensuellement de nouveaux changements sous forme d’”éco-défis”. Grâce à ces challenges présentés sur mon blog, j’ai pris le temps de m’informer sur diverses problématiques liées à notre mode de production et de consommation et j’ai adopté des habitudes plus saines, éthiques et écologiques dans tous les domaines du quotidien. Plusieurs milliers de personnes se sont jointes à moi pour relever ces éco-défis et partager leur expérience sur le blog et les réseaux sociaux, appréciant de pouvoir avancer pas à pas, de manière éclairée et réfléchie, vers le mode de vie auquel ils·elles aspiraient. Ce blog a été un vrai tremplin dans mon parcours personnel, non seulement parce qu’il m’a incitée à approfondir certains sujets mais aussi parce que je me suis beaucoup nourrie des échanges bienveillants et constructifs avec des lecteur·rices très engagé·es.

 

Comment s’organise un éco-défi ?

Les 21 éco-défis présentés dans mon livre ont été inspirés du concept développé sur mon blog ces dernières années. Ces défis se basent sur les sept piliers d’un mode de vie durable que j’ai identifiés et décryptés dans la première partie de mon guide : la bienveillance, le minimalisme, l’agriculture biologique, le commerce équitable, la consommation locale, la protection animale ainsi que la réduction des déchets. À travers chaque éco-défi, j’invite les lecteur·rices à remettre en question leurs croyances, leurs repères et également leurs habitudes afin d’en adopter de nouvelles, saines, éthiques et écologiques dans chaque sphère du quotidien. Revoir nos habitudes dans un domaine à la fois et à notre rythme est, à mon sens, le meilleur moyen de mettre en place des changements individuels durables.

C’est pourquoi j’ai divisé les éco-défis en thématiques précises – « Prendre soin de soi au quotidien », « Manger bio sans dépenser plus » ou encore « Choisir une banque et un fournisseur d’énergie éthiques » – et identifié des étapes et objectifs précis pour chacun d’entre eux. Par exemple, les objectifs de l’éco-défi « Prendre soin de soi au quotidien » sont les suivants : identifier nos besoins et nos clés personnels pour y répondre, saisir chaque opportunité pour nous ressourcer chaque jour et, enfin, nous libérer des influences négatives. Ainsi, chaque éco-défi est un ensemble d’opportunités à saisir pour gagner en bien-être et vivre dans le respect du vivant.

 

D’après vous, quelle habitude néfaste envers la planète faudrait-il changer en priorité ?

Réduire drastiquement notre consommation de produits animaux est l’action individuelle pouvant avoir l’impact positif le plus important sur l’environnement. D’après la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), l’élevage est la première cause d’émissions de gaz à effet de serre anthropiques à travers le monde. En effet, cette industrie émet d’importantes quantités de dioxyde de carbone, de méthane et de protoxyde d’azote tout au long de la chaîne de production. Les excès de dioxyde de carbone sont causés principalement par la déforestation mais également par la désertification des pâturages, l’usage de combustibles fossiles ou encore la production d’engrais. La fermentation des lisiers et des engrais ainsi que la fermentation entérique sont les principales responsables des émissions de méthane. Quant au protoxyde d’azote, il émane des engrais ainsi que des effluents d’élevage. L’élevage intensif participe par ailleurs à la dégradation des terres, à l’épuisement ainsi qu’à la pollution de l’eau et à la diminution de la biodiversité – cette dernière étant causée par le réchauffement climatique, l’intensification de l’agriculture, la déforestation, la désertification, l’invasion d’espèces exogènes, la surexploitation des terres et des milieux marins ainsi que la pollution résultant de l’élevage intensif. C’est pourquoi, lorsque nous avons accès à une diversité d’ingrédients d’origine végétale (fruits, légumes, céréales, pseudo-céréales, légumineuses, graines et oléagineux), réduire – voire éliminer – les produits animaux de notre assiette peut faire une réelle différence à l’échelle planétaire.

Propos recueillis par Aubry François

Être ensemble, la clé du bonheur pour Samuel le Bihan

Ensemble

C’est la question essentielle. Je me disais que si j’écrivais un deuxième livre, je l’appellerais Ensemble. Ce serait vraiment mon histoire, celle d’un père qui s’est retrouvé à s’occuper d’une petite fille alors que ce n’était pas au programme.

D’abord, ça m’a fait très peur. Et ce qui est intéressant, c’est ce que ça a provoqué en moi, ce que ça a nourri et ce que ça a enrichi. Soit on est écrasé par la situation et on a l’impression d’être pris en otage, soit on se dit « Bon, quoi qu’il arrive, je refuse que cette situation m’empêche de vivre ce que je dois vivre ». On met donc plus d’énergie, plus d’organisation et plus de détermination pour être un bon père sans que cette situation devienne un sacrifice. Ça a été une façon de faire des choses que je n’aurais peut-être jamais faites. Bon, ce que je viens de dire n’est pas tout à fait vrai, dans le sens où on ne peut pas tout optimiser, il ne faut pas rêver ; à un moment, il faut accepter la part de sacrifice et remplir ses responsabilités. C’est assumer sa vie, ses choix, ce qu’on a fait à un moment donné, ce qu’on a créé. Et en même temps, dès qu’on prend conscience de ça, on est nourri par quelque chose qui, justement, nous pousse à protéger, à sécuriser, et, du coup, se réaliser aussi. On devient très déterminé et on met beaucoup d’énergie à des endroits très précis. On hiérarchise, on se crée des objectifs.

Cette histoire serait une histoire de résilience. Dans cette histoire, il y aura une leçon de développement personnel, liée à l’effort, au courage, au sens de la vie et à l’acceptation des choses. Ma fille a une particularité, l’autisme, et ça ne nous a pas empêché de voyager. L’année dernière on a fait cinq pays, j’ai travaillé dans des endroits invraisemblables, elle a tout le temps été avec moi, partout. Ça demande toute une organisation, une batterie de baby-sitters, une AVS à l’école, mais ça fonctionne, les gens nous aident, ils en ont envie.

Ensemble, c’est la clé du bonheur. Avoir des amis, une famille, une vraie vie sociale. Nous sommes des animaux sociaux, qu’on le veuille ou non, on n’a pas le choix, notre bonheur et notre apaisement se font au contact des autres. Avoir un enfant autiste, ça isole. L’enfant fait des crises et les dîner chez des amis se finissent dans les cris. Doucement, on perd un peu de son cercle amical, la relation aux autres devient compliquée.

C’est ça, l’histoire de Laura, le personnage de mon livre. Celle d’une femme qui a très peur de finir seule. Elle se pose les mêmes questions que nous tous dans cette société : quel est le sens de tout ça ? Et le sens de tout ça, c’est de trouver le moyen d’être ensemble.

Il y a un truc que j’ai constaté. Tu peux t’attarder à ne voir que les choses négatives ou voir, au contraire, le positif. Pareil, avec un ami, tu peux ou voir tous ses défauts, ou ne voir que ses qualités, tout en étant honnête. Te dire « Bon, je connais ses défauts, mais je décide de ne voir que ses qualités », partant du principe qu’il n’est pas con et qu’il se rendra compte de ses défauts – et au pire, si c’est vraiment gênant, tu lui diras. Eh bien, c’est dingue, parce que ça a deux facultés :  la faculté de permettre à la personne de s’améliorer parce qu’effectivement, elle se rend compte quand même au bout d’un moment de ce qui ne va pas ; et aussi la faculté de s’aimer plus, soi, parce qu’à force de ne plus voir les défauts chez les autres, on ne voit plus non plus les défauts chez soi. Non seulement ça fait du bien, mais en plus on part du principe que tout le monde ne voit que nos qualités. On remodèle notre cerveau différemment.

Propos recueillis par Nathalie Cohen

Photo Roberto Frankenberg © Flammarion

 

Pour vous procurer le premier livre de Samuel le Bihan, rendez-vous ici

 

 

 

Suivez 7 séances de méditation en direct avec Fabrice Midal

La marche plus que rapide du monde et la force avec laquelle il nous entraîne collectivement dans de perpétuelles crises brouille encore davantage les pistes de sens que nous recherchons déjà avec difficulté au fil de notre chemin individuel. C’est en ces temps troubles que l’on peut, plus que jamais, être témoin de la profonde pertinence d’une pratique méditative.

« Méditer doit nous aider, de façon beaucoup plus concrète que nous le pensons, à faire face à nos difficultés et à tous les défis que nous avons à relever. Elle apaise et guérit. Elle donne confiance. Elle donne du courage et de la force. Elle nous permet de retrouver des liens plus profonds avec les autres. Elle ouvre un vrai chemin. » explique Fabrice Midal, qui vous offre la possibilité de suivre en direct (puis en replay), 7 séances au cours desquelles il vous expliquera comment méditer tout simplement.

Chaque séance (d’une heure) présentera des outils et des ressources que vous pourrez aisément mettre en œuvre au quotidien. Les exercices et les enseignements seront suivis par un temps d’échange. Pour ceux qui le souhaiteraient, des groupes de discussion en petit comité (10 à 12 personnes), modérés par méditants expérimentés, seront organisés entre les sessions. L’occasion de partager très librement votre expérience et de poser toutes vos questions.

 

LE PROGRAMME

SESSION 1 – le mardi 2 juin à 19h

Faites une vraie pause : quelques minutes pour retrouver la source de ce qui nous rend vivant

SESSION 2 – le jeudi 4 juin à 19h

Comment la méditation apaise angoisse, peur et autres difficultés ?

SESSION 3 – le samedi 6 juin à 10h30

Comment retrouver confiance et se libérer du jugement des autres

SESSION 4 – le mardi 9 juin à 19h

Méditer pour découvrir ce que vous désirez vraiment

SESSION 5 – le jeudi 11 juin à 19h

Accepter d’être touché, apprendre à aimer

SESSION 6 – le samedi 13 juin à 11h30

La clé pour trouver la force de faire face

SESSION 7 – le dimanche 14 juin à 10h30

Comment poursuivre le chemin ?

 

Pour en savoir plus ou vous inscrire : www.fabricemidal.com

 

 

 

L’Amour selon Yor Pfeiffer, une histoire de lien

Aimer

C’est à la fois un verbe qui m’a fait peur pendant des années, et probablement aussi que j’ai trouvé cul-cul, parce que pas compris, en fait. Et peut-être pas compris parce que véhiculé à travers une foi qui, moi, ne me parlait pas. Lorsqu’on me disait « Aimez-vous les uns les autres », je ne l’entendais pas ; et même quand les gens répétaient « Il faut s’aimer soi-même », c’est une formule que je ne comprenais pas non plus. D’ailleurs, lorsqu’on parle d’estime ou d’amour de soi, je crois que quand on se trouve gros, con et moche, si en plus on doit s’aimer et qu’on n’y arrive pas, ça nous rajoute un complexe de plus. Donc, cette espèce de devoir de l’amour, de s’aimer soi-même et d’aimer les autres, je pense que c’est quelque chose qui est très difficile à saisir.

Mais si je commence à réfléchir et à me dire « mets-toi en lien avec toi », là c’est autre chose. Fondamentalement, je crois que cet amour qui, aujourd’hui, me parle, est entrevu et réfléchi à travers l’histoire du lien. Et c’est la raison pour laquelle l’Ubuntu, philosophie sud-africaine du “Je suis parce que nous sommes”, me parle aussi fort. Je me sens relié à un Tout, à quelque chose de plus grand, de plus haut, de plus fort que moi et je pense que c’est ça aimer, c’est se sentir en lien.

J’aime énormément ce conte du voyageur qui arrive aux abords d’un village et qui demande à un vieil homme : « Ils sont comment les gens, ici ? » et le vieux lui rétorque « Ils étaient comment les gens, chez toi ? ». Le voyageur répond : « Ils étaient horribles et se tapaient dessus tout le temps ! Ce n’était que rapport de force, envie, jalousie ». Et le vieux lui dit « Bah, ici, c’est pareil. » Et le voyageur s’enfonce dans le village avec une tristesse infinie. Et il y a un autre voyageur qui débarque, qui voit le même vieux et lui pose la même question. Comme précédemment, il lui répond par une question « Ils étaient comment les gens chez toi ? » et le voyageur s’éclaire : « C’était extraordinaire. L’amour, le partage, la solidarité… ». Et le vieux lui dit « Bah, ici, c’est pareil ».

Je trouve ça génial parce qu’effectivement, quand vous n’êtes pas en lien, comme le voyageur n°1, l’Univers vous prouvera que vous avez raison et que le monde est archi-pourri. Mais si, par hasard, vous retrouvez ce lien (avec vous-même avant tout), eh bien la vie ne vous enverra plus du tout le même message, de la même manière que le voyageur n°2.

Propos recueillis par Nathalie Cohen

© Pierre-Yves Touzot

L’album Maintenant sera disponible le 4 juin sur toutes les plateformes, et l’est déjà sur  yorpfeiffer.bandcamp.com/releases

 

 

Les mystères de la communication animale. Rencontre avec Laila del Monte

Happinez : Qu’est-ce que la communication animale ? Comment les animaux parviennent-ils à communiquer sans mots et comment pouvons-nous les comprendre ?

Laila del Monte : La communication animale, c’est la possibilité de “capter” l’esprit d’un animal et de savoir ce qu’il ressent, par exemple quel est son rapport avec ses congénères, son environnement, son gardien (pour ne pas dire propriétaire car je considère que nous sommes les gardiens de leur bien-être).

La communication animale repose sur la télépathie/empathie, c’est-à-dire la possibilité de recevoir des informations sous forme de clairvoyance, de clairaudience, de clairolfaction.

En pratiquant la communication animale, nous cherchons à nous approcher le plus près possible du langage animal, qui n’est pas du même ordre que le nôtre. C’est un langage interespèces. Nous pouvons percevoir ce langage grâce à nos propres capacités extrasensorielles.

 

Comment êtes-vous devenue spécialiste et professionnelle en communication animale ?

Petite, j’ai été élevée aux îles Baléares, à Formentera, et j’ai vécu dans une ferme. Je percevais l’information par des mots, des sensations et des images. Pour moi, c’était complètement naturel ! Je n’aurais jamais pensé que c’était quelque chose de spécial ou de différent. Par la suite, je suis devenue professionnelle en communication animale, mais cela s’est fait très naturellement. Un jour, alors que j’étais à Los Angeles, j’aidais une dame qui était malade. Elle m’a posé des questions sur son chat et je lui ai répondu. Elle en a parlé à ses amis et ça a fait boule de neige !

J’ai fait un très grand nombre de communications animales pendant des années. À l’époque, je travaillais bénévolement pour des personnes en privé et aussi pour des refuges. J’ai même fondé le refuge Santé d’Or à Los Angeles. Puis, un jour, on m’a proposé d’enseigner. J’ai fait mon premier stage au Colorado dans un ranch avec 40 chevaux.

Plus tard, j’ai été invitée à donner des conférences en Europe. J’ai longtemps collaboré avec Catherine Willeman de l’écurie des trois frontières en Alsace, une des premières personnes à me soutenir en Europe. C’est elle qui m’a présentée aux membres de l’équipe nationale de France ; elle a joué un rôle déterminant dans ma vie.

J’ai également écrit des livres, réalisé un documentaire et j’ai commencé à enseigner la communication animale pour transmettre aux autres le fait que les animaux ont des émotions, des pensées et une conscience. Maintenant j’ai une école en ligne et j’enseigne en anglais, en français et en espagnol. J’ai énormément de gratitude d’avoir pu développer tout cela dans ma vie.

 

La communication animale n’est-elle possible qu’avec les animaux de compagnie, ou est-il possible de dialoguer avec la faune sauvage ?

Il est tout à fait possible de communiquer avec les animaux sauvages, mais je le déconseille parce qu’il ne faut pas interférer dans leur vie, dans leurs positionnements hiérarchiques ou dans leur territoire. De plus, ils n’ont pas nécessairement envie de communiquer avec nous, humains, car nous représentons plutôt un danger pour eux.

Par conséquent, je conseille de pratiquer la communication animale uniquement avec nos animaux de compagnie qui souhaitent se faire comprendre et non avec les animaux sauvages, sauf s’ils viennent directement sur notre territoire et interagissent avec nous. Dans ce cas, il peut s’avérer important ou nécessaire de mieux les connaître et de se connecter avec eux.

J’ai personnellement vécu des situations dangereuses avec des animaux sauvages où il m’a fallu communiquer rapidement ! Ces expériences sont décrites dans certains de mes livres. J’ai également participé à des expériences de communication avec des groupes de chercheurs pour des animaux en voie d’extinction. Ces communications ont été faites pour mieux les comprendre et pour savoir comment il serait possible de les aider.

 

La communication entre animal et humain est-elle différente de la communication entre différentes espèces animales ?

Oui, la communication entre animal et humain est différente. La communication entre espèces est beaucoup plus simple que la nôtre. Nous, les humains, avons tendance à projeter ce que nous pensons de l’animal ; nous nous sommes déjà fait une idée préconçue sur ce que ressent cet animal par rapport à son environnement, ses congénères et nous-mêmes. La communication animale est essentielle pour nous permettre de les percevoir selon leurs propres particularités.

La communication animale est un langage spécifique, qui nous permet de mieux comprendre et d’échanger avec les animaux, de façon pure, sans jugements, sans analyses et sans a priori.

 

La communication animale est-elle à la portée de tous ou faut-il avoir une sensibilité particulière ? Quel conseil pourriez-vous donner à une personne qui souhaite communiquer avec son animal ?

La communication animale est en effet à la portée de tous. Nous avons chacun d’entre nous des capacités extrasensorielles qui nous permettent d’aborder le langage d’un autre être sensible sur notre planète. Cependant, il est primordial d’apprendre correctement pour ne pas commettre d’erreurs qui pourraient nuire à l’animal. Il est certain que la communication animale est aujourd’hui un thème à la mode, mais le danger, c’est de prêter à l’animal des mots ou des concepts qui ne lui appartiennent pas du tout. Acquérir une bonne compréhension et une technique solide est donc essentiel pour ne pas interpréter les choses selon nos propres critères ou jugements.

 

Pensez-vous qu’autrefois les hommes avaient la faculté de se connecter à la nature et de dialoguer avec les animaux ? Si oui, pourquoi ont-ils perdu cette faculté ?

Oui, effectivement, je pense qu’autrefois certains groupes ethnoculturels avaient accès à la communication avec les animaux. Pas tous, bien entendu ! Si le rapport avec les animaux était tout simplement utilitaire, il n’y avait pas de communication.

Je pense qu’aujourd’hui c’est peut-être plus difficile d’établir une communication parce qu’il y a beaucoup de stimulations externes et nous avons des difficultés à nous focaliser sur les signaux qui nous parviennent de l’animal de façon imperceptible ; des signaux ou informations que nous pouvons recevoir grâce à nos capacités extrasensorielles et qui se traduisent par des images, des sons, des mots, des odeurs et des sensations physiques et/ou émotionnelles. Mais c’est un langage subtil, intangible, qui nécessite une certaine réceptivité ! On peut le développer par des techniques spécifiques.

 

La communication animale peut aider à venir en aide à des animaux en souffrance, mais à quel point nos animaux domestiques sont-ils sensibles à nos émotions ?

Les animaux sont bien sûr sensibles à nos émotions. Ils perçoivent parfaitement toute une palette d’émotions, que ce soit la joie, la tristesse, la colère ou même le stress. Ils comprennent aussi les émotions profondes refoulées. C’est pour cela qu’il y a souvent des soi-disant “problèmes de comportement” qui ne sont que des expressions de notre propre mal-être ou de non-dits. La communication animale nous permet de comprendre réellement ce qui se joue quand il y a un problème de comportement.

Dernière précision concernant certains animaux de compagnie en souffrance : même s’ils absorbent nos émotions ou notre stress, il faut également prendre en compte toutes les toxines environnementales qui pourraient être présentes dans leur environnement et qui impactent leur santé et leur bien-être.

 

Propos recueillis par Élodie Plassat, rédactrice en chef du Monde des animaux et de la nature

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Pour assister à l’événement NATURE GUÉRISSEUSE, au Grand Rex de Paris : www.natureguerisseuse.com

 

Redécouvrez la méditation et la paix intérieure avec Einat et Gaspard

Einat, designer israélo-brésilienne, et Gaspard, diplômé de l’ENS en mathématiques, se sont rencontrés sur les bords du Gange, à Rishikesh, en Inde, comme si la similarité de leurs parcours les avait attirés l’un vers l’autre. Avant cela, ils avaient, individuellement, décidé de quitter le stress intense de leur existence – mode de vie qui avait d’ailleurs donné lieu, pour chacun, à des maladies physiques dépassant les compétences de la médecine occidentale – afin d’entamer une quête de paix et d’harmonie. Des années d’étude auprès de nombreux maîtres allaient les amener à expérimenter bien des techniques de méditation et de guérison donnant à leur vie une nouvelle impulsion.

Ensemble, Einat et Gaspard ont choisi de poursuivre cette recherche, à travers des voyages et d’autres outils de bien-être à apprendre puis à transmettre. La période du confinement leur a justement permis d’inaugurer ce mouvement de partage. Pendant 52 jours, ils ont proposé des méditations quotidiennes en ligne, mettant à la disposition de tous leur savoir et leur expérience.

Aujourd’hui, les méditations continuent, trois fois par semaine, en français et en anglais. Au cours de ces séances, Gaspard et Einat font appel aux techniques de méditation qu’ils ont intégré au fil de leur cheminement et grâce auxquelles il est possible de réduire son angoisse, de calmer son mental, de s’ancrer, de pratiquer la gratitude, d’apprendre à apprécier le moment présent et d’explorer les différents aspects de notre conscience.

Sur donation libre, ces rendez-vous libèrent de toute attente la pratique de la méditation. Tout en assimilant de précieux outils de connaissance de soi, chacun peut vivre la paix intérieure sans rien chercher à maîtriser ou à faire. Cette parenthèse de lâcher-prise fait la part belle à l’être. Si vous souhaitez participer à cette exploration de la conscience, Einat et Gaspard seront heureux de vous accueillir, tous les lundis à 18h30 (en français) mais également les mercredis et samedis à 18h30 (en anglais).

Dans les semaines et mois qui viennent, des événements vont également voir le jour, dont des ateliers (en ligne et sur place) et des retraites consacrés à l’approfondissement de cette quête de paix intérieure avec soi-même et les autres, et à la découverte d’autres moyens de gérer son angoisse et de s’ancrer.

Retrouvez Gaspard et Einat sur   : www.innerpeacegatherings.com/onlinemeditations ; ou sur Instagram : @inner.peace.gatherings

Un peu d’essentiel à écouter chaque jour avec les Podcasteurs

Parmi ces collections, plusieurs sont déjà disponibles sur les principales plateformes de podcast :

Philosophy is Sexy, de l’enseignante et écrivaine Marie Robert qui remet la philosophie au cœur de nos vies pour nous inspirer.

Les deux premiers épisodes de la conférence « Prendre soin de la vie en nous et autour de nous » du médecin et psychothérapeute Thierry Janssen, organisée il y a un an au Théâtre de l’Atelier par Les Pieds sur Terre, la Tête dans les Étoiles. Une série bimensuelle est à venir.

L’espace du couple de Florence d’Aulnois Wang, qui propose une dose d’Intelligence amoureuse, pour nous rappeler que le couple est une alliance de deux forces tendues vers la croissance.

Astrolettres de Marion Lagan qui fait dialoguer deux univers en apparence opposés. Ici, la littérature et les planètes !

 

Vous pouvez retrouver tous ces podcasts sur le site www.lespodcasteurs.fr

 

Un papa imagine le plus beau des mondes pour sa petite fille

Parcourant la planète à la rencontre d’experts (dans des domaines aussi divers que l’agriculture et l’aquaculture, le design civique, le transport, et plus encore…) pour découvrir les solutions concrètes qu’ils proposent, Damon nous projette avec pragmatisme et humour dans l’avenir, à travers ce qu’il appelle « un rêve basé sur des faits » !

Le film donne aussi la parole à des enfants de tous les continents, invités à se représenter leur planète idéale.

Un concentré d’espoir et d’idées géniales pour garantir aux générations futures un monde durable.  Et ce n’est pas de la science-fiction !

Sortie en VOD le 26 mai et en DVD le 7 juillet.

 

Visuel © Annie Spratt / Unsplash