Réincarnation… Quand l’âme déménage…

« La réincarnation ? Moi, j’y crois ! assure mon amie M. Un jour, à Curaçao, mon père avait rencontré un jeune garçon qui lui avait déclaré “Toi et moi, nous avons joué ensemble au football, au Suriname !” Et, effectivement, mon père avait joué au football au Suriname. Or, à l’époque, ce garçon n’était pas encore né. »
« Enfant, j’avais régulièrement le sentiment qu’au cours d’une vie antérieure, je m’étais déjà rendue dans certains lieux, a confié mon amie F. Une fois, dans le sud de l’Allemagne, j’ai même pu guider mes parents. »
Dès que l’on aborde le sujet de la réincarnation, on est amené à entendre ce type d’anecdotes. J’ai moi-même eu une expérience étrange au cours d’un massage de la région du cœur et des voies respiratoires. Je me suis subitement mise à hurler sur la table de massage : je me voyais, dressée sur la muraille d’un château médiéval que je tentais de défendre, et je sentais une lance me transpercer la poitrine. S’agissait-il d’un souvenir emmagasiné dans mon corps ? Quand j’étais enfant, j’éprouvais souvent une sensation d’oppression ; peut-être n’était-ce qu’une simple réminiscence ayant pris la forme d’un songe romanesque ? Ou était-ce vrai ? De nombreux ouvrages ont été consacrés aux souvenirs issus de vies antérieures. Souvent, une enquête plus approfondie permet de confirmer l’exactitude des détails mentionnés : les personnes en question ont bel et bien existé.

Renaître
Des milliards d’êtres humains croient à la réincarnation. Selon eux, l’âme revêtirait chaque fois un nouveau costume, sous la forme d’une nouvelle personnalité. Et nos actions au cours de cette vie détermineraient en partie la teneur de la vie suivante : c’est le fameux principe du karma. Dans les cultures occidentales, la foi en la réincarnation a progressivement disparu. Il y a d’abord eu l’apparition du christianisme ; ensuite, l’avènement de la pensée scientifique.
Cependant, un nombre sans cesse croissant d’Occidentaux estiment que nous ne sommes pas qu’un corps, mais que nous possédons également une âme immortelle. En 2017, une entreprise de pompes funèbres a mené une enquête aux Pays-Bas. Un quart des répondants déclarait qu’ils tenaient la réincarnation pour possible : quelque temps après la mort du corps physique, notre âme renaîtrait dans un nouveau corps. Afin de continuer à apprendre. Car il s’agirait d’un processus d’évolution, visant à développer des qualités humaines. Les enseignements, mais aussi la force et la lumière récoltées au cours d’une vie nous suivraient d’une existence à l’autre. Et il en irait de même de ce que nous avons négligé, de nos échecs ou de nos méfaits : ces derniers constitueraient une sorte de négatif argentique. Il nous faudrait alors revivre certaines situations, en tâchant cette fois-ci de mieux faire. Ou en endossant le rôle de la victime, afin d’en faire l’expérience à notre tour. Si l’on meurt en cultivant la peur ou la haine, on en pâtira de nouveau au cours de la vie suivante. Toutefois, nous ne sommes pas impuissants : il est possible d’entamer une thérapie par la régression, qui permet de revisiter ces vies antérieures, afin de réparer ce qui doit l’être.

De nombreuses vies
Cela fait maintenant une quarantaine d’années que Hans ten Dam pratique la thérapie par la régression. Il a fondé l’institut Tasso, qui dispense des formations dans le monde entier. Il a acquis le statut d’expert dans ce domaine et a publié plusieurs ouvrages. Parmi les classiques, on citera Reïncarnatie. Denkbeelden en ervaringen (“Réincarnation : songes et expériences”, non traduit).
Pourquoi devrions-nous croire à la réincarnation ? Dans son livre, Hans ten Dam a dressé la liste des arguments susceptibles de confirmer et d’infirmer cette hypothèse. Sa conclusion est la suivante : tous les témoignages d’expériences de mort imminente dont nous disposons à ce jour, ainsi que l’ensemble des souvenirs issus de vies antérieures et bien d’autres anecdotes extraordinaires, suggèrent que la réincarnation existe. Ces éléments sont tous simplement trop nombreux pour être ignorés. « En tout cas, il semble bien que nous possédions une âme, écrit-il. Et que cette âme revient sur Terre. » Mais comment définir l’âme avec précision ? Afin d’obtenir une réponse à cette question, je décide de le rencontrer. Pour ce faire, je me rends dans la ville d’Amersfoort (centre des Pays-Bas), où siège l’institut Tasso. « C’est tout ce que vous êtes, à l’exclusion de votre corps, résume-t-il. Vous êtes une âme ; vous avez un corps et aussi un esprit, une conscience. Cet esprit possède de nombreuses facultés que nous utilisons tous au quotidien ; elles n’ont rien de personnel. L’âme, en revanche, est personnelle. Elle constitue votre être. Et, en principe, c’est elle qui déménage d’une vie à l’autre. »
Mais cette succession de déménagements est-elle sans fin ? « Il y aura bien une toute dernière fois. Quant à savoir si, ensuite, nous irons ailleurs… Mon travail consiste à regarder vers le passé, et non vers l’avenir. Ce que nous savons, c’est que de nombreuses personnes ont déjà vécu plusieurs vies, et qu’il n’y a aucune raison pour que, dans le futur, il en aille autrement. Mais il se peut qu’à un moment donné, tout cela cesse. »

[…]

Découvrez l’intégralité de l’article Réincarnation dans Happinez 62.

 

Nous reconnecter à la partie perdue de notre être – Rencontre avec Natacha Calestrémé

Que nous soyons globalement satisfait de notre vie… ou que nous accumulions les épreuves, il faut bien le reconnaître, nous ne sommes pas pleinement heureux. Malgré le temps qui passe, un nuage persiste. La réflexion d’un collègue nous irrite, le sentiment d’être inconsidéré nous exaspère, même le fait d’être dans la mauvaise file du supermarché nous met en colère : c’est le signe que des blessures importantes ne sont pas guéries. La journaliste spécialisée en santé Natacha Calestrémé s’est confrontée à ce problème existentiel. Elle a fini par découvrir grâce aux travaux menés en épigénétiques que nos blessures ont très souvent pour origine des épreuves du passé : celles de notre petite enfance, mais aussi les épreuves vécues par les générations précédentes. Parvenue à s’en libérer grâce à vingt-deux rituels de guérison du monde chamanique, Natacha les a adaptés en protocoles dans son best-seller La clé de votre énergie (Albin Michel, 2020). En cette fin d’automne, elle nous propose d’affiner encore cette quête du bonheur à travers un ouvrage plus pratique encore, Trouver ma place, publié chez le même éditeur. Elle précise pour nous les grands thèmes de ce guide appelé à nous accompagner au quotidien afin de nous aider à trouver notre juste place.

Happinez : A-t-il été évident pour vous de trouver votre place ?
Natacha Calestrémé : La question de la place a tout de suite été un enjeu important dans ma vie dans la mesure où j’ai une sœur jumelle. Jusqu’à l’âge de 18 ans, nous nous ressemblions énormément et nous avions, à peu de chose près, le même tempérament. Exister pleinement face à quelqu’un qui, jusque dans les compétitions sportives, fait les mêmes chronos que vous, c’est compliqué. Cela me donnait l’impression de lutter contre moi-même. Au départ, je n’avais pas conscience que c’était un problème : au contraire, je considérais cette gémellité comme une force. Mais, petit à petit, je me suis rendu compte que je n’arrivais pas à exprimer tout mon potentiel parce que les gens nous comparaient à longueur de temps. Plus tard, quand elle s’est installée au Pays basque et moi à Paris, j’ai cru que mes problèmes d’existence et de place étaient résolus. Mais s’il suffisait de déménager à des centaines de kilomètres pour régler un problème, ça se saurait. J’avais trouvé ma voie, j’étais devenue journaliste, réalisatrice, romancière, mais malgré plusieurs cordes à mon arc et des facilités pour prendre la parole, professionnellement, je me sentais invisible et non reconnue par mes pairs. On ne me proposait jamais d’interviews et mes livres marchaient doucement. Cela me donnait le sentiment que je n’avais pas de valeur et que ce que j’écrivais était nul. Tous les autres domaines de ma vie allaient pourtant bien. D’après mon entourage, je n’avais aucune raison de me plaindre. C’est ce qui est intéressant. On n’a pas besoin d’être au bout du rouleau pour se sentir incompris, frustré, mal à l’aise. Je faisais le métier que j’aimais, mais mon travail n’était pas reconnu. À cette époque, je mettais cet état de fait sur le compte de l’injustice – « On ne me comprend pas » – et je ne cherchais pas de solution puisque le problème semblait venir… des autres. Je me trompais cruellement ! Il m’a fallu une série d’épreuves qui ont duré quatre ans pour que je me rende compte de ma méprise et que je réalise que le nœud du problème se cache en nous, à cause d’un phénomène de répétition d’épreuves liées à une question de place. Par exemple, nous pouvons gagner très bien notre vie sans connaître la sérénité et la joie parce que nous avons perdu notre place de mère. Nous pouvons former un couple uni et épanoui tout en nourrissant en nous-même une insatisfaction parce que, au bureau, quelqu’un prend systématiquement notre place. Le succès peut venir à nous, mais si notre père ne nous a jamais considéré, ou qu’il a préféré notre sœur, nous ne cessons pas, intérieurement, de nous sentir insatisfait. D’un point de vue extérieur, nous avons tout pour nous, mais sous la surface demeure une blessure, une faille, un besoin essentiel qui n’a pas été comblé, simplement parce que nous n’avons pas obtenu la place dont nous rêvions. Pour nous convaincre que cette question de place est omniprésente dans notre vie, observons comment nous réagissons lorsqu’un commerçant fait passer une personne avant nous, que l’on nous prend notre place de parking, ou que notre enfant n’est pas dans la bonne classe avec le bon professeur de mathématiques… Tous ces événements montrent que cette question de position nous affecte et que nous n’avons pas encore trouvé notre place.

Qu’est-ce que cela veut dire vraiment, trouver sa place ?
C’est vivre en harmonie avec les autres, que ce soit au travail, dans notre couple ou dans notre famille, mais aussi avec nous-même, dans notre habitat ou bien sur le plan de la santé, de notre moral et de nos finances. La question de l’argent, par exemple, n’est pas liée, en réalité, au nombre de zéros sur notre fiche de paie – puisque nous connaissons tous des personnes riches qui ont toujours l’impression de manquer et d’autres qui ne gagnent pas grand-chose et qui s’en satisfont. Finalement, être en harmonie avec nous-même concernant l’argent, c’est considérer la façon dont nous nous voyons le gagner, comment nous le dépensons, et comment nous imaginons que les autres nous perçoivent avec cet argent. C’est vraiment nous avec nous-même. Concernant notre habitat, c’est pareil. Si nous ne nous sentons pas bien chez nous, le sommeil s’en ressent et le stress arrive. Sur le thème de la santé, c’est évident, quand notre corps ne va pas bien, rien ne va. Quant au moral, nous avons parfois l’impression que le train-train de la vie suit son cours, et pourtant il existe un sentiment en nous dont nous ne comprenons pas la raison d’être, la source. « Pourquoi suis-je triste ? », « Pourquoi cette colère ne me quitte-t-elle pas ? », « Pourquoi est-ce que je me sens sans arrêt coupable ? », « D’où viennent mes peurs ? » Trouver l’origine de ce mal-être donne les premières clés pour avancer.

[…] Retrouvez l’intégralité de l’interview de Natacha Calestrémé dans Happinez 62 – Découvrez la magie

Propos recueillis par Nathalie Cohen et Aubry François
Photographies Anthony Quittot

Soignez-vous avec la marmathérapie !

Prendre soin de soi grâce au massage des points marmas…

Vos émotions sont bloquées, vous souffrez de stress, vous êtes insomniaque ? Debby Wegman, praticienne en marmathérapie, vous présente une technique d’automassage bienfaisante, tandis qu’Emma Newlyn, praticienne ayurvédique, explique quelle huile utiliser pour renforcer l’effet du massage.

Kshipra

Libère les émotions bloquées.

Sur vos mains et vos pieds se trouve le point marma kshipra. Sur la main, il est situé entre le pouce et l’index, et sur le pied entre le gros orteil et l’orteil voisin. Saisissez le point marma kshipra d’une de vos mains à l’aide du pouce et de l’index de l’autre main. Pressez le pouce dessus dix à quinze fois, en exerçant une pression forte à moyennement forte. Pour stimuler le point situé sur un de vos pieds, saisissez ce point marma entre le pouce et l’index d’une main, puis pressez-le à l’aide du pouce.

Huile : Ce point est relié à votre système lymphatique, votre système respiratoire et votre système immunitaire. Utilisez une huile essentielle du type sauge ou cannelle, mélangée à une huile végétale du type sésame ou moutarde.

Retrouvez 5 autres techniques et l’article complet sur Happinez 63.

Texte Angélique Heijligers
Photographie Photo by Christin Hume on Unsplash

Le signe astro du mois… Verseau…

Le Verseau est un signe particulièrement sociable.
Pour lui, le bien commun prime sur ses intérêts personnels. Il éprouve le besoin impérieux d’appartenir à un groupe qui partage ses idéaux. Le Verseau adhère volontiers aux idéologies qui promeuvent une société très diverse, où chacun demeure libre d’être soi-même.
Le Verseau est intimement convaincu que l’amour est plus fort que toutes les différences ; c’est là l’une de ses caractéristiques.
Comme cette conviction est loin de faire l’unanimité, le Verseau peut se sentir seul et incompris. Ce n’est que lorsqu’il aura appris à accepter l’imperfection inhérente à la nature humaine qu’il pourra se sentir heureux au sein d’un groupe.
Le Verseau est indiscipliné, voire rebelle, mais il sait garder la tête sur les épaules. Ses jugements sont tranchés. Il est épris de liberté, qu’il accorde volontiers à son prochain – en théorie. Toutefois, dans la pratique, il lui est parfois difficile d’accepter la liberté d’autrui, qui suscite chez lui de vives émotions. C’est surtout dans le cadre des relations amoureuses que le Verseau peut en pâtir.

Saison : l’hiver
Couleur : bleu
Parties du corps (points sensibles) : le système nerveux, les mollets
Élément (ego/identité) : Air (contact, et tous les aspects de l’esprit)
Planète (archétype/personnage) : Uranus, “Le Révolutionnaire”
Archétype : Le Visionnaire, Le Révolutionnaire, L’Inventeur, L’Utopiste, Le Rebelle, Le Génie, Le Scientifique, Le Militant
Maison (besoins/impulsions) : La Maison XI – L’Amitié
Mantra : JE SUIS LIBRE
Principal atout : la loyauté
Piège : la désinvolture
Affirmation : Je me sens lié.
Pierres et cristaux : célestine (communication, confiance en son intuition), tourmaline noire (protège des énergies négatives) et œil de tigre (aide à recentrer son attention sur soi)

Verseau célèbres : Shakira (2 février 1977), Justin Timberlake (31 janvier 1981), Cristiano Ronaldo (5 février 1985)

Mots-clés : original, humour, philanthrope, novateur, révolutionnaire, intellectuel, individualisme, changement, communicatif, indiscipliné, excentrique, indifférent, anticonformiste, imprévisible

Découvrez le hors série Happinez – Astrologie !

Texte Nicole Van Borkulo

Vivre avec l’invisible… Rencontre avec Marie de Hennezel

C’est une question fréquente dans les dîners entre amis et que nous nous autorisons à poser à partir d’une certaine heure, quand les vapeurs d’alcool ont endormi notre petit censeur intérieur ou bien lorsque les lampes tamisées mysticisent suffisamment l’ambiance : « Est-ce que tu crois en l’invisible ? » Passées les railleries habituelles qui expliquent en quoi il est tout à fait absurde d’y prêter le moindre crédit, quelques témoignages émergent qui, s’ils ne renforcent pas les positions des uns, font parfois vaciller les certitudes des autres. Depuis trente ans, Marie de Hennezel tient un journal où elle consigne fidèlement tout ce qui se rapporte, dans son quotidien, à l’invisible, de sa vie intime aux récits de ses patients. Ayant choisi d’écarter la question de la croyance en l’invisible, dont l’importance lui semble secondaire au vu de l’état actuel des recherches scientifiques, au profit de l’expérience, la psychologue et écrivaine, qui a publié en septembre dernier le livre Vivre avec l’invisible (Robert Laffont/Versilio), s’est penchée sur la relation naturelle entretenue par nombre d’êtres humains avec cette dimension où demeurent des chers disparus, où veillent des anges gardiens et où naissent les rêves qui désignent le chemin à prendre. Au long de cette rencontre, les propos de Marie restent empreints d’un profond désir : celui d’offrir à ses lecteurs le sentiment de ne plus être seuls, de leur inspirer une confiance nouvelle quant à leur ressenti de l’invisible et de les inviter à partager, sans aucune peur, leurs expériences. Une invitation à conduire les mentalités actuelles au-delà d’elles-mêmes, là où la raison n’a parfois pas sa place.

Happinez : Faut-il considérer l’invisible comme quelque chose de paranormal et de surnaturel ?
Marie de Hennezel : Ce qu’il me semble important de dire d’abord, c’est que mon livre ne porte pas sur l’invisible, mais sur le lien que les gens partagent avec ce qu’ils nomment ainsi. J’ai découvert que chacun a sa propre définition de l’invisible et y met quelque chose de personnel. Il n’y a pas une définition de ce mot, si ce n’est une définition des plus banales : c’est ce que nous ne voyons pas. Dès lors, le champ de l’invisible s’avère très vaste. Je me suis aussi rendu compte que le lien entretenu par la plupart des êtres humains avec l’invisible est tout à fait naturel et normal puisqu’il fait partie de leur vie. Il n’est donc ni paranormal ni surnaturel. Et c’est justement parce que les signes qu’ils voient, les intuitions qu’ils ont ou bien la communication qu’ils entretiennent avec leur invisible entrent dans la catégorie de l’irrationnel qu’ils n’osent pas en parler. Ils ont peur d’être jugés, que nous ne les croyons pas. L’invisible, pour moi, n’est justement pas de l’ordre de la croyance, mais de l’expérience. C’est cette expérience de l’invisible que j’ai voulu raconter à travers cet ouvrage. Une expérience secrète, intime,
que beaucoup d’entre nous font mais que nous ne partageons qu’avec très peu de personnes. La chance que j’ai eue, c’est que les gens m’ont fait confiance et m’ont confié des histoires, parce que je me suis moi-même appliquée à leur livrer mon propre lien à l’invisible.

Pensez-vous pour autant que l’invisible échappe totalement à la raison ?
Je dirais que pour le moment – et parce que je ne peux pas présager de ce qu’il se passera dans l’avenir – l’invisible reste mystérieux. Personnellement, je n’ai pas voulu entrer dans cette tentative de prouver la véracité scientifique de ce que l’on me raconte. Ce qui m’intéresse vraiment, c’est de voir que les gens font l’expérience de l’invisible et comment cela les aide au quotidien. Et ils sauront, en lisant mon livre, qu’il leur est possible de partager ce lien autour d’eux. Pas plus tard qu’hier, j’en parlais avec un chauffeur de taxi qui m’a dit : « Mais moi je fais cette expérience, je communique avec mon grand-père. » C’est le genre de phrase que j’entends très souvent. Lorsque je discutais de mon prochain contrat avec un éditeur, celui-ci m’a montré un portrait de sa grand-mère, qui trônait sur sa table : « Vous voyez, elle est là, elle est présente et je lui parle. » Ce lien s’étend de lui à elle. J’y prends part quelques instants car nous évoquons le sujet, mais la plupart des personnes qui entrent dans son bureau continueront d’ignorer qui figure sur cette photo. Et ce que me dit cet homme, c’est qu’il ne s’agit pas d’un lien à sens unique. Il a l’impression, comme souvent les gens me disent, que le message est entendu et qu’il reçoit une réponse intérieure. Ils n’entendent pas des voix, cela fait juste partie de leur vie.

[…]

Retrouvez l’intégralité de cette passionnante interview dans Happinez 63 !

Pour aller plus loin : écouter l’ITV sur Airzen !

Propos recueillis par Nathalie Cohen, Aubry François et Agathe Lebelle
Photographie Gwladys Louiset Photography

Prenez soin de votre enfant intérieur…

Méditation

Fermez les yeux et parcourez mentalement votre corps. Si vous ressentez une résistance, dirigez votre respiration vers elle, afin de la laisser se dissoudre.
Imaginez maintenant un champ d’énergie et de lumière autour de vous. Vous êtes amour et lumière. Vous êtes né innocent et parfait.
Dans ce champ d’énergie et de lumière, vous vous rencontrez vous-même, enfant. Peu importe votre âge, peut-être 3 ans, 5 ans, ou un peu plus. Regardez cet enfant dans les yeux et invitez-le dans votre giron. Demandez-lui comment il se sent ; écoutez attentivement ce qu’il a à vous dire.

Adressez-vous à votre enfant intérieur : « Tu es aimé. Quoi qu’il arrive, ce n’est pas ta faute. C’était aux adultes qui s’occupaient de nous de veiller à ta sécurité. Tu as toujours mérité d’être aimé. Tu es parfait tel que tu es. Je t’aime, entièrement et sans réserve, j’aime chaque aspect de ce que tu es. Je suis navré que tu aies pu te sentir seul ou mal-aimé. » Prenez le temps de lui dire tout cela ; ajoutez ce que vous voudrez. Maintenant, le contact est rétabli. Vous pourrez revenir à tout moment dans ce champ d’énergie, dès que vous en ressentirez le besoin. Faites savoir à cet enfant que, désormais, vous êtes là pour lui, et que vous débordez d’amour pour lui.

Avant de prendre congé de votre enfant intérieur, offrez-lui un cadeau qui symbolisera votre lien, par exemple une peluche, une pierre ou un symbole. Serrez ce présent contre votre cœur, puis tendez-le à l’enfant. Si vous le souhaitez, vous pouvez l’étreindre et sentir l’amour qui rayonne de votre cœur. Imaginez maintenant que l’enfant devient progressivement lumière, puis se liquéfie. Lentement, votre cœur absorbe cette lumière, jusqu’à ce que l’enfant et vous ne fassiez plus qu’un. Cette lumière, vous la porterez toujours en vous. Vous n’avez rien à vous prouver, vous êtes très bien tel que vous êtes. Posez votre main sur votre cœur, avant de revenir lentement à l’instant présent.

Source : Sheleana Aiyana, risingwoman.com / Photo by Amy Treasure on Unsplash

 

Découvrez l’autohypnose…

L’induction d’Elman

Il s’agit d’une méthode classique d’autohypnose qu’enseigne Edwin Selij dans son cours d’autohypnose.
Tout d’abord, posez-vous la question suivante : ai-je vraiment envie d’être hypnotisé ? Si la réponse est affirmative, poursuivez l’exercice.

Asseyez-vous confortablement et posez les mains sur les cuisses. Détendez-vous. Levez une main juste devant vos yeux puis suivez-la du regard tout en la laissant lentement retomber. Sentez vos yeux s’alourdir et se fatiguer, jusqu’à ce que vous ayez l’impression qu’ils n’ont plus envie de s’ouvrir.
Soulevez un bras puis laissez-le retomber lourdement sur votre jambe, et encore, et encore, jusqu’à ce que ça s’arrête naturellement parce que votre bras n’a vraiment plus envie de se soulever.

Comptez à voix haute : 99, 98… À chaque nombre, vous vous détendez deux fois plus qu’au nombre précédent. Peut-être faudra-t-il le refaire une deuxième fois. Ensuite, vous pouvez faire en sorte qu’à 98 les nombres disparaissent de votre esprit. Vous vous dites : « Ils s’estompent, ils disparaissent… » jusqu’à ce que ce soit le cas.

Vous êtes maintenant dans un état de transe hypnotique et vous pouvez vous offrir les suggestions que vous avez préparées au préalable.

Pour revenir à votre état normal, il suffit de compter jusqu’à 5. À 5, ouvrez les yeux, frais et dispos.

 

TEXTE Lisette Thooft
Photo by Motoki Tonn on Unsplash

 

Découvrez le Hatha Yoga avec Jérôme Oliveira !

Jérôme Oliveira est un spécialiste du bien-être, autant d’un point de vue théorique que pratique. Grâce à sa plateforme My Whole Project, il produit des documentaires holistiques et organise des rencontres avec des personnalités renommées dans ce domaine, telles que Deepak Chopra ou encore Eckhart Tolle. Récemment, il a participé à la création d’une école de développement personnel, LUMIA, axée sur la définition de vos projets professionnels et personnels. Il est également l’auteur de l’ouvrage Brûlant d’amour. Récemment publié, ce livre offre une réflexion sur notre quête incessante d’amour.

Mais Jérôme n’est pas seulement un penseur du bien-être. Depuis l’adolescence, il pratique avec assiduité le hatha yoga. Passionné par cette discipline, il est devenu diplômé de l’école française de yoga, avec une spécialisation en anatomie et développement du souffle. Désormais, Jérôme enseigne le hatha yoga à tout apprenti yogi, néophyte ou confirmé. Il apprécie particulièrement de travailler sur une des notions convoquées par le hatha yoga : l’intelligence du cœur. Ses cours mêlent yoga et méditation, dans une invitation à améliorer la concentration, l’endurance et l’intuition.

Pour en savoir plus sur les cours de HATHA YOGA :

Yoga et méditation – avec Jérôme Oliveira | Facebook

Prix en libre conscience (prix suggéré : 20 € le cours)

Pour en savoir plus sur l’école de développement personnel LUMIA :

https://www.lumia-edu.fr

À la tombée de la nuit, partez à la découverte des plus hauts terrils d’Europe !

Profitez d’un moment privilégié pour découvrir les terrils jumeaux de Loos-en-Gohelle. Vestige de l’histoire minière du Pas-de-Calais, cet espace est ouvert à tous, petits et grands, sportifs comme promeneurs.

L’ascension qui vous attend se fait presque en silence, entre chuchotements et introspections. En effet, la beauté de l’ancien site minier à grimper impose le respect : 183 mètres au sommet et 150 mètres de dénivelé !

À la tombée de la nuit, les lieux changent encore de visage, les terrils révélant une autre atmosphère, plus mystérieuse et lunaire. Le soleil laisse alors place à un ciel noir et étoilé et les chauves-souris se réveillent…

Assistez à cette transformation visuelle et sonore de la nature, paisiblement assis sur la terrasse des terrils. En cadeau, une bière artisanale ou un soft vous sera offert !

Prévoyez de bonnes chaussures et une lampe torche !

 

Prochaine randonnée nocturne :

Le 10 septembre à 18h45 (vendredi)

Tarifs :

10 €, 8 €, gratuit pour les moins de 6 ans

Réservation obligatoire auprès de l’Office de Tourisme de Lens-Liévin :

info@tourisme-lenslievin.fr

03 21 67 66 66

Découvrez d’autres événements sur l’agenda Esprit Hauts de France

 

Texte : Hélène Robert

Photo © Sarah Roynette – Lens-Liévin Tourisme