Découvrez l’hypnose et l’Hoʻoponopono avec Claire Burel !

C’est en apprenant à donner du sens aux épisodes douloureux qu’elle a vécus que Claire Barel est parvenue à les traverser. Aussi ce cheminement intérieur l’a-t-elle poussée à s’intéresser et à se former à de nombreuses disciplines de soin : Reiki, Ennéagrammes, Communication Non Verbale, etc. À présent experte en hypnose (ericksonnienne, directe, conversationnelle, flash, auto-hypnose) et en Ho’oponopono, elle désire mieux faire connaître ces pratiques au grand public.

À cet égard, Claire Burel souhaite démystifier l’hypnose. Venez découvrir les nombreux bienfaits de cette technique et ses facilités d’application concrète.

Mais peut-être préféreriez-vous répéter la célèbre phrase en Ho’oponopono – je suis désolé(e), s’il te plaît, pardonne-moi, je t’aime, merci. Claire Burel pourra vous transmettre le sens véhiculé par les énergies de ces mots. Vous apprendrez à la fois à ressentir celles-ci mais aussi à vous détacher des offenses que vous avez pu subir. Ainsi relierez-vous votre cœur à votre âme, dans un élan dépassant largement le simple cadre du développement personnel.

 

Pour en savoir plus sur Claire Burel : www.claireburel.com

Texte : Hélène Robert

Reconnectez-vous à votre intuition grâce aux huiles essentielles avec Aude Maillard !

Aude Maillard est diplômée de la faculté de pharmacie. Depuis 2008, elle se consacre entièrement à l’aromathérapie. Tout en conservant une approche rationnelle et cartésienne, Aude Maillard appréhende la santé de manière holistique et énergétique. Selon elle, certaines plantes permettent d’apaiser non seulement le corps mais également l’âme.

Auteure d’ouvrages sur l’aromathérapie et conférencière sur ce sujet, Aude Maillard peut partager avec vous son expertise et vous guider dans le déploiement de vos facultés d’écoute de votre intuition.

Par sa nature intrinsèque, tout parfum invite à se remémorer une émotion et à se connecter au ressenti du moment présent. Les senteurs des huiles convoquées par Aude Maillard vous permettront de mieux vous connaître. Elles vous inspireront et initieront en vous un mouvement créateur.

 

Portrait : Studio Centauri

Pour en savoir plus sur Aude Maillard : www.aude-maillard.fr

Texte : Hélène Robert

Photo by Vero Photoart on Unsplash

Osez être vous-même avec Ahu Sendilmen !

Formée au métier d’actrice à l’école Acting International, Ahu Sendilmen a créé en 2010 sa société de coaching et de formation de théâtre en entreprise Coach en Scène. Depuis, près de 10 000 personnes ont assisté aux événements qu’elle a mis en scène.

Si elle est également humoriste et auteure de plusieurs one women shows, elle vous invite, en tant que formatrice, à utiliser des exercices propres au théâtre d’improvisation pour explorer votre authenticité, à dire “oui” à qui vous êtes véritablement ! Vous apprenez à gérer vos émotions, à apprivoiser votre trac, à vous connaître pour mieux communiquer et enfin parler vrai.

Ahu vous amène aussi à transcender les imprévus pour avancer coûte que coûte. Ainsi, vous pourrez composer avec cette étrange et fascinante énergie appelée…  instant présent !

 

Pour en savoir plus sur les ateliers et Ahu Sendilmen : coachenscene.com

Texte : Hélène Robert

Photo by Dan Meyers on Unsplash

Reconnectez-vous à la Terre avec Anne-Charlotte Clam !

Anne-Charlotte Clam est mère de trois enfants. Ancienne responsable qualité dans l’agro-alimentaire, une maladie l’a poussée à quitter sa trajectoire de vie classique pour se reconnecter à ses désirs véritables. Se qualifiant de “surdiplômée” à l’école de la vie, Anne-Charlotte a tiré des enseignements précieux d’expériences douloureuses et transcendé les blessures d’âme provoquées par des années d’attouchements, de maladie et de deuil.

Formée au coaching, à l’énergétique et à l’Emotional Freedom Techniques (EFT), elle met aujourd’hui son vécu au service de tous ceux qu’elle accompagne, hypersensibles et atypiques, dans une démarche d’évolution personnelle. En présentiel ou à distance, par la conversation, via un contact avec les chevaux (dans ce qu’elle a nommé “hippokairos”), en renouant des liens avec la nature ou à travers des activités créatives, la thérapeute aide ceux qu’elle accompagne à se libérer de leur carapace de croyances limitatives, de conditionnements, de peurs, d’emprises et de non-dits, pour évoluer positivement.

Son parcours rend ses accompagnements uniques puisqu’elle suit son intuition et sa faculté de canaliser des messages. Les personnes peuvent ainsi se connecter à leur essence profonde, à leur enfant intérieur et à leurs rêves : elles se révèlent dans leur entièreté. La magie entre dans leur vie et tout devient possible.

 

Pour en savoir plus sur Anne-Charlotte : www.jaspe-accompagnement.com

Texte : Hélène Robert et Aubry François

Photo by Milan Popovic on Unsplash

Participez à la guérison de l’Humanité, rencontre avec Neale Donald Walsch

Happinez : Quelle est la leçon fondamentale que vous avez apprise au cours de votre vie ?

Neale Donald Walsch : En fait, il y en a trois. D’abord, Dieu existe. L’Essence Divine ou ce qu’on peut également l’Énergie Pure, est dans tout et absolument tout est fait de cette essence divine.
Ensuite, rien n’est séparé ou, autrement dit, tout est relié. Nous vivons dans un état d’Unité, d’Unicité avec Tout, incluant également ce que nous appelons “Dieu”.
Et enfin, j’ai appris que ma vie ce n’est pas moi. Ma vie c’est la vie de tous les gens que je touche et la manière avec laquelle je la touche.

 

Happinez : Comment voyez-vous l’avenir de l’humanité ?

Neale Donald Walsch : Le plus grand problème du monde d’aujourd’hui c’est que la plupart des gens ne savent pas ce qu’est le plus grand problème d’aujourd’hui. Nous voyons les effets du problème, mais nous n’en connaissons pas la cause. L’effet peut être décrit en un seul mot : aliénation. Et ce qui produit ce niveau très élevé d’aliénation met en danger la paix, la sérénité et le bonheur de notre avenir. Nous vivons constamment avec cette mentalité « nous contre les autres ». Cela produit un état de siège émotionnel permanent qui génère des conditions, des situations et des circonstances pour le moins stressantes. Notre avenir n’est pas brillant si nous continuons dans cette direction.

Pourtant, je vois que tout peut potentiellement changer en une nuit, si les êtres humains prennent une décision puissante. Ce que j’observe, c’est que nous sommes réellement à un cheveu de ce changement qui peut manifester La Guérison de l’Humanité. Et c’est exactement la raison pour laquelle je viens à votre rencontre à Paris, le 20 juin.

 

Happinez : Comment voyez-vous votre avenir ?

Neale Donald Walsch : Je ne pense pas à mon avenir. Je ne suis pas intéressé par ce que je souhaiterais, personnellement, faire, manifester ou accomplir dans le futur. Je suis intéressé et concentré sur ce que l’humanité peut faire, manifester ou accomplir dans son futur et je cherche à l’aider à se recréer, dans la plus grande vision de la plus grande version de ce qui est possible et de ce que nous sommes.

 

Happinez : Pourquoi avoir choisi Paris pour cette conférence unique en Europe ?

Neale Donald Walsch : Paris est un point d’influence central en Europe mais aussi un endroit de recherche et d’harmonie pour le monde entier où l’on continue d’explorer ce que signifie être humain. Paris rayonne bien au-delà du style et de la beauté. Durant des siècles, le monde était tourné vers Paris pour percevoir les idées à la pointe, l’avant-garde, sur ce que signifie être civilisé et comment les êtres humains peuvent s’élever vers des niveaux de sophistication de plus en plus grands, dans tous les domaines de l’expérience humaine.

J’ai l’intention de partager avec vous, à Paris, le message de Conversations Avec Dieu, parce que Paris ELLE-MÊME envoie des messages et des signaux dans le monde entier. Et j’espère que vous et tous ceux qui me rejoindront à Paris seront touchés par la portée spirituelle de ce que je vais partager avec vous et y verront aussi la portée révolutionnaire pour notre monde. Et en étant changé par cela, vous changerez le monde, en continuant de partager qui Qui Vous Etes Vraiment avec toutes les personnes que vous connaissez.

 

Rencontrez l’auteur du best-seller Conversations Avec Dieu et vivez l’expérience du message du livre.
Neale Donald Walsch sera au Grand Rex Paris, le 20 juin.

Trente ans après, Neale Donald Walsch revient sur son expérience et nous invite à parcourir avec lui quelques-unes des clés de l’existence.

Conférence, Méditation et Questions/Réponses : un événement unique en Europe à ne pas manquer.

Places sur  Caramba.fr

Conférence et méditation à partir de 35 €
Carré Or : Questions/Réponses avec l’auteur après la conférence
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Traduction offerte via votre smartphone et vos écouteurs OU possibilité de location de casques

Pour que l’homéopathie reste accessible à tous

Happinez : Comment avez-vous découvert les médecines naturelles ?

Florian Petitjean : Je préfère parler des MTC pour Médecines Traditionnelles et Complémentaires même si je suis d’avis qu’il n’y a qu’une médecine. Médecine naturelle renvoie à l’idée des médecines douces et c’est un terrain glissant car les plantes présentent aussi des risques, il ne faut jamais l’oublier.

Je dis souvent que je suis un “pur produit” de ces MTC auxquelles j’ai consacré toute ma carrière, par curiosité et par passion. Rapidement après mes études, je me suis plongé dans ce monde inconnu qu’on n’étudie pas à la faculté et qui m’a renvoyé à l’histoire du pharmacien qui se confond avec celle des apothicaires. Je me souviens qu’enfant, déjà, à l’école primaire, l’instituteur nous emmenait cueillir des plantes médicinales – de l’ortie blanche, de l’aubépine – que l’on faisait sécher au fond de la classe dans de grands hamacs en toile de jute. Ce que je ne savais pas, c’est que l’école les vendait ensuite aux laboratoires Lehning, où j’ai travaillé, pour en faire des teintures mères de médicaments homéopathiques.

Du laboratoire Dolisos à Weleda, en passant par les laboratoires Lehning puis Naturactive, j’ai découvert une autre vision de la médecine et de la pharmacie. Je me suis passionné pour l’homéopathie, l’aromathérapie, la phytothérapie et j’ai plus récemment découvert la médecine anthroposophique que l’on peut considérer comme une médecine traditionnelle européenne, au même titre que la médecine chinoise ou la médecine ayurvédique. Et plus que tout, le principe qui consiste à porter une attention à une personne dans sa globalité au point de chercher à personnaliser un traitement ou un soin m’a tout de suite parlé. Très rapidement quand j’ai commencé dans l’homéopathie, j’ai su que je ne quitterais jamais cet univers tant il ouvre de perspectives scientifiques, intellectuelles, philosophiques ou même spirituelles.

 

Happinez : Quel aspect de la médecine avez-vous surtout à cœur de promouvoir ?

Florian Petitjean : La médecine intégrative, autrement dit le fait d’intégrer les MTC au sein de la médecine conventionnelle. En intégrant de nouvelles approches, la médecine intégrative permet d’innover dans la prise en charge des patients en apportant des solutions préventives et thérapeutiques modernes, économes en ressources, respectueuses de l’environnement, humaines. La médecine intégrative est très actuelle même si elle emprunte beaucoup aux médecines traditionnelles, ne serait-ce que du fait de leur conception holistique qui rappellent à l’Homme qu’il est indissociable de la Nature…

Le chemin pour y arriver sera encore long et semé d’embuches mais je crois que c’est le sens de l’histoire. Les gens s’intéressent de plus en plus à ces nouvelles approches et plutôt que de les opposer à la médecine conventionnelle, je préfère l’idée de les voir se compléter, s’enrichir mutuellement. La médecine chinoise avec l’acupuncture, l’ayurvéda avec les massages aux huiles essentielles, la médecine anthroposophique avec l’art thérapie ou la méditation, l’homéopathie, les techniques de relaxation, les thérapies manuelles, l’activité physique adaptée, etc. Toutes ces pratiques peuvent facilement être intégrées dans les parcours de soins, en fonction des besoins ou même des aspirations des patients.

 

L’année dernière, des médecins ont contesté le remboursement des médicaments homéopathiques, via une tribune dite “anti fake med” publiée dans le Figaro…

Oui et suite à cette tribune, nous nous sommes réunis pour travailler collectivement, avec les médecins homéopathes, les responsables des sociétés savantes et des syndicats de médecins, les organismes de formation, les associations de patients et les autres laboratoires. Nous avons soumis à la Haute Autorité de Santé nos contributions parmi lesquelles, plus de 120 études de bon niveau, issues du monde entier. Mais suffiront-elles ? Dans le cadre de cette évaluation à laquelle nous avons toujours été favorables, nous n’avions demandé qu’une chose : que soient prises en compte les spécificités de l’homéopathie, et en particulier l’individualisation du traitement et de la prise en charge qui la caractérise. Mais cela a été refusé. Le médicament homéopathique sera donc évalué dans le cadre du droit commun, avec les mêmes modalités que celui des médicaments conventionnels. A l’issue de l’avis qui sera rendu par la HAS, une décision sera prise quant au maintien, ou non, de son remboursement. Nous devrions être rapidement fixés maintenant.

 

Happinez : Que reprochent ces représentants de la médecine conventionnelle aux médecins homéopathes ?

Florian Petitjean : Beaucoup ne leur reprochent rien, au contraire, mais nous les entendons trop peu. Seuls quelques-uns leur font des reproches en réalité. La question de l’effet placebo est au cœur de la polémique. Je regrette qu’ils ne cherchent pas plus à entendre les médecins homéopathes qui au cours de leur longue pratique médicale apportent pourtant des solutions concrètes à des patients parfois compliqués à prendre en charge. Leur expérience n’est pas assez entendue à mes yeux. On leur oppose aussi les risques liés à la perte de chance. Quand on voit le foisonnement d’approches pratiquées par des personnes qui n’ont suivi aucune formation médicale ou psychologique, leur faire à eux ce reproche est plus qu’excessif. N’oublions pas qu’avant d’être homéopathes ils sont déjà médecins.

En termes économiques, certains nous opposent aussi l’idée que, même dans des pathologies graves, certains traitements ne sont pas remboursés. C’est un raisonnement par l’absurde qui par ailleurs contribue à l’idée qu’il faut les opposer. D’autant plus que ces traitements valent parfois des sommes astronomiques et que les enjeux sont très différents. Le médicament homéopathique coûte à peu près 0,29 % de la totalité des dépenses des médicaments dans l’assurance maladie. Donc je ne pense pas que ce soit un problème économique. Et cela d’autant moins qu’on estime qu’un report de 10% ou 20% des prescriptions au profit de médicaments conventionnels obérerait les économies induites par le déremboursement de l’homéopathie. D’autres considèrent que les médicaments homéopathiques ne sont pas chers et que les gens vont, de toute façon, continuer à les acheter. Je ne suis pas d’accord. Les personnes les plus modestes sont bien contentes d’avoir accès au remboursement de leurs médicaments, même s’ils sont homéopathiques.

 

Happinez : Et qu’en est-il alors de l’effet placebo ?

Florian Petitjean : On nous l’oppose en permanence et il ne faut pas s’en choquer même si cela finit par être agaçant d’avoir toujours à expliquer les mêmes choses ou d’avoir à se justifier vis-à-vis de personnes qui bien souvent n’ont jamais pratiqué ni même lu la moindre étude. Déjà, l’effet placebo ce n’est pas un “rien”, et il représente de 30 à 35% de l’efficacité clinique de n’importe quel médicament. Même dans le traitement des douleurs sévères chez certains patients, l’effet placebo peut avoir un niveau comparable à l’efficacité des dérivés morphiniques, c’est dire…

Et on sait qu’il est d’autant plus important que les médecins consacrent du temps à leurs patients, qu’ils soient bienveillants à leur égard, qu’ils prennent en compte leurs besoins personnels… Alors oui, les traitements homéopathiques bénéficient de l’effet placebo et aucun médecin homéopathe ne le renie. De là à considérer que tout est placebo dans l’homéopathie, je ne le pense pas !

Franchement, il est difficile de concevoir que les millions de consultations qui se renouvellent chaque année puissent être dues à la seule force de l’effet placebo, sans qu’il y ait un effet inhérent au médicament lui-même. Mais si cela devait être le cas, il faudrait alors que les pouvoirs publics se dépêchent d’investir massivement dans la recherche sur ce thème et en tirent toutes les conclusions au-delà des seuls médicaments homéopathiques. Vous imaginez les économies que cela pourrait induire ? Sans compter l’épargne médicamenteuse et la diminution des risques liés à la iatrogénie [NDLR : effets indésirables provoqués par les médicaments] ou au mésusage que cela permettrait d’induire…

Je me souviens de mon prof de pharmacologie à la faculté qui une fois au détour d’un de ses cours nous avait expliqué qu’il lui importait peu de savoir comment fonctionnait l’homéopathie et que la seule chose qui lui semblait importante était que les gens y trouvent un bénéfice clinique avec le moins d’effets secondaires possible. C’est peut-être trop simple mais c’est pragmatique !

 

Happinez : L’aspect traditionnel de l’homéopathie et son usage répété au fil des siècles ne devraient-ils pas lui apporter une certaine légitimité, même aux yeux de la médecine classique ?

Florian Petitjean : Il semble que non. On nous reproche justement le fait de nous réclamer de la tradition pour constituer nos dossiers d’autorisation de mise sur le marché. Mais heureusement qu’on peut encore s’appuyer sur cette reconnaissance d’usage qui dans de nombreux cas est plusieurs fois centenaire ! L’usage traditionnel est une énorme source d’inspiration et d’enseignements. C’est sur cette base que de nombreux laboratoires envoient des ethno-botanistes aux quatre coins du monde, dans des tribus détentrices de savoir-faire ancestraux, pour in fine isoler dans une plante une molécule spécifique et au besoin la transformer pour en faire un principe actif plus puissant, comme en cancérologie avec la petite pervenche ou l’if. En phytothérapie, on s’appuie sur l’usage traditionnel pour faire un extrait de plante dont l’action revendiquée est étayée par un ensemble de données scientifiques issues de références solides. C’est loin d’être le “rien” qui nous est là aussi souvent reproché… Il faut parfois remonter loin dans l’histoire pour finalement comprendre que la parole des anciens n’était pas aussi vaine qu’on le pensait !

La tradition de l’homéopathie, elle, a plus de deux siècles et repose sur l’observation par les médecins des résultats qu’ils ont obtenus depuis Hahnemann et en s’appuyant sur la pharmacopée, sur la matière médicale…

 

Happinez : Mais au-delà de la tradition, il existe des études cliniques ?

Florian Petitjean : Il en existe de nombreuses et beaucoup d’entre elles concluent à des résultats positifs en faveur de l’homéopathie et cela de manière statistiquement significative. Pour autant, les études les plus intéressantes reposent souvent sur un nombre limité de personnes, ce qui peut leur être reproché au regard des critères de l’Evidence Based Medicine. Mais c’est normal aussi car il est difficile en homéopathie de regrouper un grand nombre de patients de manière standardisée alors que la démarche consiste justement à individualiser les traitements. C’est la raison pour laquelle nous avions demandé que la HAS prenne en considération les spécificités du traitement homéopathique. Il existe également des études de pharmaco-épidémiologie qui n’ont pas pour vocation directe d’évaluer un médicament homéopathique mais l’évolution clinique des patients dans le temps lorsque ceux-ci sont pris en charge par un homéopathe. C’est notamment le cas de l’étude EPI3 qui a clairement démontré l’intérêt médical de l’homéopathie après avoir suivi pendant 5 ans plus de 8000 patients dans le temps. Il a notamment été démontré qu’à bénéfice clinique comparable, la consommation d’antibiotiques était réduite de 57%, celles des anti-inflammatoires de 56% et celle des psychotropes l’était de 71%.

En médecine anthroposophique, il existe également de nombreuses études dont beaucoup reposent sur le suivi dans le temps de milliers de patients. Je pense notamment à l’étude dite IIPCOS qui a suivi plus de 1000 patients dans 29 centres en Europe et aux États-Unis, ou à l’étude AMOS qui a évalué plus de 1600 patients atteints de maladies chroniques et qui ont vu leur score de qualité de vie être amélioré significativement au cours des 48 mois pendant lesquels ils ont été suivis.

D’une manière générale, il existe des milliers d’études dans le domaine des MTC mais il est vrai que les moyens manquent encore pour apporter des niveaux de preuves indiscutables. La difficulté vient souvent des méthodologies d’étude qui ne permettent pas de répondre à la fois aux spécificités des MTC, qui encore une fois prennent compte de patients individuellement, et des critères retenus par l’Evidence Based Medicine pour en valider les résultats. Il y a encore du travail !

Quoi qu’il en soit, la HAS nous dira si les études que nous leur avons soumises les ont convaincues, ou non, au point que la science puisse enfin considérer qu’il y a un effet inhérent au médicament homéopathique. J’aurais aimé qu’elle puisse réaliser son évaluation plus sereinement, en toute indépendance et sans la pression des détracteurs ou des médias. Il est appréciable qu’elle ait consulté les organisations professionnelles (syndicats de médecins homéopathes, sociétés savantes…) mais je regrette là aussi qu’elle ne leur ait pas consacré plus de temps, une heure, c’est un peu court pour développer les cas auxquels les médecins sont confrontés et les résultats qu’ils observent chaque jour dans leurs cabinets…

 

Happinez : Quelle crise de la médecine soulève, au fond, cette vive réaction des “anti fake med” ?  

Florian Petitjean : Ces médecins observent deux réalités. D’un côté, la leur, où ils ne peuvent consacrer que 10 ou 15 minutes à leurs patients. Ils sont de plus en plus sous pression, soumis à des référentiels et à une sécurité sociale qui contrôle leur activité et leurs prescriptions. De l’autre, celle des homéopathes, qui consacrent plus de temps à leurs patients. Il est peut-être difficile pour un jeune médecin de voir ses patients recourir à de l’homéopathie, ils n’en ont jamais entendu parler à la fac ou alors rarement…

Il y a aussi les crises sanitaires que nous avons vécues ces dernières années et qui ont radicalement changé la donne. Les patients ont été plus attentifs à leurs traitements, aux effets secondaires et beaucoup d’entre eux se sont tournés vers des MTC ou vers des compléments alimentaires. Ils deviennent de plus en plus autonomes vis-à-vis de leur santé, à tort ou à raison. C’est une nouvelle réalité à prendre en compte. C’est cette autonomie croissante des patients qui soulève de vraies interrogations ; et cela plus encore à l’heure du tout-numérique et de la “googlelisation” de la santé qui pourra un jour poser la question du rôle du médecin lui-même.

Si la polémique sur l’homéopathie révèle une crise, elle pose surtout la question du type de médecine que nous voulons pour demain ? Une médecine pluridisciplinaire dans laquelle la relation médecin-patient est privilégiée ou une médecine toute technologique s’affranchissant de plus en plus de la relation humaine ?

A mes yeux, la réponse est toujours la même. Les deux doivent pouvoir être conciliées et c’est tout l’intérêt de la médecine intégrative : elle rassemble. Les homéopathes l’ont compris depuis bien longtemps.

 

Happinez : Comment l’homéopathie pourrait-elle, selon vous, profiter au mieux de cette évaluation ?

Florian Petitjean : Je me dis déjà qu’on aurait dû élargir d’emblée le problème posé par cette polémique à des réflexions d’ordre philosophique, sociétale, anthropologique et même spirituelle, pour comprendre les moteurs et les raisons d’une telle crispation. Ne pas regarder cela uniquement à travers le prisme de la science dure. Il est compréhensible que la Ministre de la santé et des solidarités ait demandé une évaluation, je n’ai rien à dire contre cela, au contraire je trouve que c’est sain. J’aurais simplement préféré que les différentes parties prenantes considèrent le sujet dans sa globalité en amont plutôt que d’accélérer le processus sous la pression des détracteurs, quels qu’ils soient. Cela nous aurait permis de mieux faire comprendre pourquoi les médecins homéopathes sont à ce point attachés à la prise en compte des spécificités de leur pratique. L’évaluation aurait surement eu à y gagner.

Maintenant que le coup est parti, je veux faire confiance dans la capacité des experts de la HAS à faire la part des choses pour considérer tous les enjeux associés à l’évaluation scientifique du médicament homéopathique : l’efficacité, la sécurité, la recherche…

Le mieux qui pourrait arriver évidemment serait que la HAS maintienne le niveau de service médical rendu de l’homéopathie [NDLR : modéré], qui correspond à un taux de remboursement de 30 %. Le pire serait qu’elle conduise à un déremboursement total qui porterait un coup terrible aux patients et à la profession, avec un retentissement mondial car la France est le leader du secteur.

Un manque de preuves d’efficacité n’est pas une preuve de manque d’efficacité. Alors, à défaut d’être toutes convaincantes pour des évaluateurs rompus à l’analyse d’études cliniques de grande ampleur, l’intérêt de celles présentées à la HAS devraient a minima les bousculer au regard de certains a priori, notamment vis-à-vis de l’effet placebo. Partant de là, si la science, c’est aussi le doute, je veux croire que l’esprit scientifique et la sagesse l’emporteront et que la décision que prendra le gouvernement à l’issue de l’évaluation n’obérera pas les chances de poursuivre la recherche.

Je ne sais pas si dans 10 ans ou dans 20 ans, on saura expliquer le mode d’action de l’homéopathie, je voudrais juste que la recherche s’y intéresse de plus près. De nombreuses initiatives ont été lancées en ce sens dans le monde entier mais les budgets qui y sont alloués sont trop faibles pour accélérer le rythme, alors que c’est ce qu’il faudrait.

 

Happinez : Quelles seraient les conséquences du déremboursement de l’homéopathie ?

Florian Petitjean : Les patients ne pourraient plus forcément s’acheter les produits – dont le prix augmenterait probablement, ne serait-ce que par la TVA qui passerait à 10% au lieu de 2,1%. La stupéfaction de certains médecins, proches de la retraite, pourrait les pousser à cesser leur activité, quand d’autres feraient sûrement évoluer leurs prescriptions pour, qu’in fine, elles reviennent un peu moins cher à leurs patients. Il y a des conséquences économiques importantes à prévoir pour toute la filière. La profession évoque un impact de l’ordre de 1300 personnes qui aujourd’hui travaillent dans les laboratoires fabriquant les médicaments homéopathiques. On sait par ailleurs que 75% des Français ont eu recours au moins une fois dans leur vie à l’homéopathie et que près de 50% y font appel très régulièrement. C’est ce qui a participé au fait de lancer une campagne de mobilisation des patients, à leur demande, pour qu’on les écoute, car, dans cette affaire, ce sont eux les plus pragmatiques. Ils veulent une médecine juste, qui leur donne le bon diagnostic, le traitement le mieux adapté à leur situation clinique et avec le moins d’effets secondaires possibles, car eux aussi cotisent pour le système de soin. Je crois qu’ils veulent juste être respectés dans leur choix.

 

Propos recueillis par Aubry François et Nathalie Cohen

 

Pour signer et partager la campagne : www.monhomeomonchoix.fr

Serge Marquis : Être présent dans sa vie

Ici et maintenant
Trop souvent, à notre époque, on passe à côté de la signification de ces mots. On se sert même du “moment présent” pour vendre de la bière ! Récemment, j’ai appris que mon père avait fait une hémorragie cérébrale massive ; j’étais en France et lui au Québec, il me fallait absolument garder mon attention dans le présent – observer la sensation de peur et les pensées catastrophes – pour prendre des décisions justes. C’est ainsi qu’on discerne ! Aujourd’hui, les termes “ici et maintenant” sont galvaudés. Pour beaucoup de personnes, ils signifient essentiellement être dans le plaisir, dans un sens hédoniste ; ce n’est pas du tout ça. « Ici et maintenant », c’est être connecté sur le réel ! En voici un magnifique exemple : affligé par le chagrin, j’étais avec mon petit-fils, Jules, 2 ans et demi qui, à table, passe sa main sur mon avant-bras ; je lui demande : « Qu’est-ce que je peux faire pour toi ? », il me répond : « C’est juste une caresse. » J’en suis encore ému, parce que ce sont ces moments qui rappellent l’importance d’être là, connecté, relié. Et c’est alors que le verbe “aimer” apparaît. Parce que c’est dans la présence que s’effectue la connexion avec les autres, pas autrement ! C’est un travail permanent ; un rappel constant à soi-même : aimer, savourer, créer ; ce n’est possible que si l’on est dans l’“ici et maintenant”.

Aimer
On confond aimer et passion. C’est agréable de vivre la passion, mais ce n’est pas aimer. Le besoin d’être aimé est un piège qui fait obstacle à la capacité qu’on a d’aimer. Enfant, il est important de recevoir de l’amour : l’amour protège, met en confiance, assure la survie. Mais il y a un passage important à faire : celui du besoin d’être aimé à la capacité d’aimer. C’est le passage à l’âge adulte, à la maturité. Le soir, je me pose souvent la question : « Y a-t-il eu quelque chose de difficile pendant ma journée ? » Puis je ferme les yeux et me dis : « Ta capacité d’aimer est-elle menacée ? » Chaque fois, la réponse est non. Pendant trente ans, j’ai soigné des personnes en burn-out. Certaines me confiaient qu’elles venaient de vivre une rupture, et c’est comme si la personne qui les avait quittées avait volé leur capacité d’aimer. Mais à l’instant où elles comprenaient qu’elles étaient encore capables d’aimer, quelque chose s’apaisait. Quand on est dans le besoin d’être aimé, on fait souvent peur, parce que l’autre ne se sent pas à la hauteur. Alors que, quand on est dans la capacité d’aimer, étrangement, sans aucun effort, l’amour survient. J’en suis certain.

Se retrouver
On me dit régulièrement : « Vous êtes obsédé par l’ego », et bien c’est vrai ! Car il est partout. Il résulte d’un processus d’identification sans doute apparu au cours de l’évolution : on s’est mis à s’identifier à toutes sortes de choses. La première ayant probablement été le territoire. Un territoire peut être utile à la survie : on y trouve de quoi manger, boire, s’abriter ; mais à partir du moment où le cerveau affirme « je suis mon territoire », on se perd. Si je deviens ce que je possède, je crains de disparaître chaque fois que je perds ce que je possède. Grave confusion ! Vous savez, quand vous allez dans une boutique, vous essayez un vêtement, et quelqu’un vous dit : « C’est tout à fait vous, ça ! », on se sert de votre processus d’identification. Et le moindre commentaire négatif devient une blessure, puisqu’on est le vêtement. Se retrouver, c’est sortir de ces fausses identités qu’on a créées à cause de notre peur de disparaître. Pour y arriver, on doit sans cesse revenir à la phrase magique : « Il faut découvrir en nous ce qui ne vieillit jamais » (Marie de Hennezel). Et ce qui ne vieillit jamais, c’est notre capacité à être présents. Se retrouver, c’est ça. Le défi de toute une vie.

Gratitude
J’ai vu, auprès de mon père, à l’hôpital, des gens qui s’occupaient de lui d’une manière extraordinaire… Ces gens-là font leur travail dans la discrétion, ils ne sont pas happés par leur ego, parce que le lien, la relation suffit. Je crois que papa était dans la gratitude à leur égard. J’ai d’ailleurs été marqué par ses derniers instants. Papa a fait un effort monumental pour ouvrir les yeux et a tenté de formuler quelque chose – peut-être est-ce une interprétation de ma part – qui prenait la forme du mot “merci”. Dans ses derniers mois, il était beaucoup dans l’expression « je savoure ma vie, conscient du lien que j’ai avec ces êtres que j’aime et à l’égard même de la vie » ; c’est ça, la gratitude. On n’est plus dans l’ego, on n’est plus dans le besoin d’être à tout prix quelqu’un, on n’a plus peur. Parce qu’on se sent connecté, on savoure les regards qu’on échange, les mots qu’on partage. Et c’est là qu’apparaît ce mot merveilleux : “merci”. On n’est pas obligé de l’adresser à quelqu’un en particulier. C’est une expression qui sort librement, un témoignage associé à la conscience du privilège d’être relié.

Propos recueillis par Nathalie Cohen © Photographie : Gwladys Louiset

Médecin québécois, spécialiste de la santé au travail, Serge Marquis est l’auteur du best-seller On est foutu, on pense trop ! Comment se libérer de Pensouillard le hamster. Il donne plus de 150 conférences par an dans le monde.
Conférence exceptionnelle le 1er avril au Théâtre de l’Atelier, Paris. Réservations sur www.terre-etoiles.fr

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Frédéric Lenoir, les clés du bonheur

Happinez : Le colloque auquel vous participez s’intitule « Les mystérieux pouvoirs de l’esprit humain ». Pour vous, cet « esprit » se situe-t-il au-delà de la pensée ?

Frédéric Lenoir : En philosophie, depuis les Grecs, on parle de l’esprit comme du siège de l’intelligence et de la volonté. On le distingue ainsi des émotions, des sentiments et de notre corps physique. C’est ce qu’on a appelé ensuite en philosophie contemporaine et en science, de manière moderne, la conscience ; ce qui fait qu’un individu a conscience de lui-même et du monde, ou s’interroge sur le sens de la vie. Mais la conscience, qui a un ancrage corporel dans le cerveau, existe-t-elle en dehors de lui ? Et, auquel cas, est-ce qu’elle peut subsister après la mort du corps ? C’est la grande question qui se pose aujourd’hui, notamment à travers toutes les recherches sur les sorties hors-du-corps et les expériences de mort imminente.

 

Happinez : Qu’est-ce que le bonheur ?

Frédéric Lenoir : Je le définirais comme l’état de satisfaction de l’existence le plus global et durable possible. Cela le distingue du plaisir, qui est un état de satisfaction immédiat, qui ne dure pas et n’est pas global, mais également de la joie, état de satisfaction très intense qui prend tout l’être mais qui est aussi éphémère. Le bonheur est un état d’être qu’on peut chercher à obtenir en travaillant sur soi. Il dépend beaucoup de notre esprit, de la manière dont on regarde le monde, ce qui fait que, je pense, le bonheur est en nous, pas tant dans les événements extérieurs. Il peut arriver la même chose à deux personnes. L’une sera heureuse, l’autre non. Cela dépend de sa réaction à ce qui arrive. C’est pourquoi je vais relier le bonheur à l’esprit, en montrant que ce dernier joue un rôle déterminant dans notre bonheur.

 

Happinez : Quelles sont les trois clés fondamentales qui, selon vous, permettent d’y accéder ?

Frédéric Lenoir : La première clé, c’est de prendre conscience des moments positifs et des plaisirs quotidiens que l’on ne perçoit qu’en étant pleinement présent et attentif. Beaucoup de gens ne se rendent pas compte qu’ils ont tout pour être heureux. La deuxième clé consiste à lâcher prise, à accepter ce qui est. Quand on ne peut pas changer une chose, il vaut mieux l’accepter joyeusement que de lutter contre la réalité et d’être dans le déni, la colère, le ressentiment envers la vie. Cela me paraît essentiel. J’évoquerai enfin l’amour de l’existence qui permet justement d’accepter les hauts et les bas de la vie. Si on l’aime de manière inconditionnelle, on accepte toutes ses dimensions, y compris la mort qui en est un élément essentiel. Mais tout cela est lié à notre esprit. C’est le regard qu’on porte sur la vie qui nous permet de l’accepter et de l’aimer.

Pour réserver votre place à la conférence « Les mystérieux pouvoirs de l’esprit humain » :
https://lesmysterieuxpouvoirs.com/bienvenue/

 

Propos recueillis par Aubry François 

 

Portrait © Pascal ITO

Happinez 40 • renaître, numéro spécial anniversaire !

Sommaire

Le pouvoir du oui et l’art du non

Oui et non. Ce ne sont que deux petits mots, mais pourquoi avons-nous parfois tant de mal à les prononcer ? nous sommes-nous demandé. Pourquoi dire oui quand on voudrait dire non et quelle est la différence entre « non, je ne peux pas » et « non, je ne le ferai pas » ? Et puis oui : on peut apprendre à dire non !

S’aimer soi-même

Le jour de ses 70 ans, Charlie Chaplin écrivit, dit-on, un texte magnifique. En regardant en arrière, il découvrit que s’aimer soi-même plaçait tout dans une autre perspective et rendait la vie plus belle et plus légère.

Pour une vie plus intuitive

Parce qu’elle en avait grand besoin, Neel van Lierop a créé des cartes d’intuition pour trouver sa boussole intérieure. Elles l’ont aidée à transformer sa vie.
En cadeau dans ce numéro : 7 cartes d’intuition !

Le miroir de votre moi intérieur

Notre journaliste Pauline reconnaît, elle aussi, avoir succombé à la frénésie d’achat de nouveaux vêtements. Pourtant, elle sait qu’acheter moins peut être la solution à notre problème environnemental. Pourquoi est-il donc si difficile d’arrêter le shopping ?

La voix de Maya Angelou

La voix de Maya Angelou se reconnaît entre mille. Le son, le timbre, mais aussi la façon de parler : c’est une voix à travers laquelle résonne la sagesse de toute une vie et qui continue d’inspirer les gens dans le monde entier.

Vivre selon son cœur

Le coach Maarten Stoffers les appelle les compétences du cœur. Ce sont des compétences essentielles pour trouver le bonheur. Il s’agit d’apprendre à écouter son moi le plus profond.

Thierry Janssen * rencontre

Chirurgien devenue psychothérapeute, Thierry Janssen est un des pionniers de la médecine intégrative. Prêtant sa plume à une exploration lucide de lui-même, il se définit aujourd’hui comme un accompagnant psycho-spirituel, titre que, selon lui, tous les professionnels de santé devraient désormais assumer.

Arnaud Riou * rencontre

On entend battre dans son cœur de chaman le tambour de la Terre. Profondément connecté à ses racines spirituelles, Arnaud Riou nous livre avec générosité le verbe de l’âme.

Serge Marquis * rencontre

L’importance de l’ici et maintenant, la capacité de chacun à aimer, la dictature de l’ego ou encore le pouvoir de la gratitude… Au travers de quatre mots, Serge Marquis nous apprend à être bien présents dans nos vies.

Moment suspendu

J’ai franchi, au matin d’une belle journée ensoleillée, la porte de ce lieu éphémère empreint de calme et de bonnes ondes. Une masseuse au regard bienveillant m’y attend pour le Skin Food Care, un “modelage réconfortant et chaleureux qui aura la particularité de nourrir les peaux affamées”. Tout à fait ce qu’il me faut après un hiver un peu trop long et un peu trop gris. Je me laisse aller sous ses doigts experts qui dénouent peu à peu mes tensions tout en badigeonnant délicatement mon corps avec le baume ultra nourrissant Skin Food. Je savoure chaque seconde de ce moment de bien-être. Il est déjà l’heure d’ouvrir les yeux et de retourner à la réalité. Mon corps me paraît tout léger, mon esprit apaisé et ma peau semble enfin avoir retrouvé sa douceur. Me voilà prête pour le printemps.
Iris Cazaubon

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