Auteur/autrice : Florine Cauchie

C’est pour cette raison qu’Ahu Sendilmen a créé Coach en scène, sa société de bien-être à travers le théâtre. Saynètes, improvisations, exercices de théâtre portant sur la posture, la voix, ou la respiration sont ses outils pour permettre d’exploiter tout votre potentiel. En intervenant dans les entreprises, Ahu peut vous accompagner pour atteindre des objectifs précis et à déterminer vos limites pour mieux les dépasser. En résumé, elle aide à développer le savoir-être de chacun. Mais les talents d’Ahu Sendilmen ne s’arrêtent pas là ! Étant également comédienne, elle répète actuellement son troisième one woman show prévu pour septembre, qui traitera des portraits de femmes de Lucy à la femme d’aujourd’hui. Vaste programme !

Pour écrire à Ahu Sendilmen : as.coachenscene@gmail.com

 

© Photo : Ingrid Mareski

Ces pépiniéristes passionnés ne sont pas installés en Asie, terre d’origine des agrumes, ni en Méditerranée, mais en pays catalan, à Eus, près de Perpignan. Si les fruits de leur travail émerveillent les particuliers, ils font également le bonheur de grands chefs étoilés, toujours à l’affût des saveurs les plus subtiles. Ainsi, Kumquat, Combava, Bergamote, et citron Caviar se retrouvent régulièrement dans les assiettes d’Alain Ducasse, de Jean-François Rouquette ou encore d’Hélène Darroze. N’hésitez pas à vous rendre sur le site pour découvrir les nombreuses variétés proposées et obtenir tous les précieux conseils de Bénédicte et Michel.

Pour faire votre sélection : www.agrumes-baches.com

En quoi consiste exactement le cœur de votre activité au sein de Pur Projet ?

Tristan Lecomte : Il s’agit de sensibiliser les entreprises à la reforestation et l’agroforesterie (le fait de planter des arbres dans les systèmes agricoles). Nous travaillons en partenariat avec des petits producteurs défavorisés et nous sommes financés par des entreprises qui veulent participer à la régénération des écosystèmes dégradés tout en montrant qu’elles ne sont pas que des prédatrices. Nous avons une trentaine de projets dans 25 pays et nous avons planté environ 4 millions d’arbres ! Nous travaillons de cette façon avec la nature et non contre elle.

Je réalise aussi des documentaires pour France 5, afin d’éveiller les consciences de manière positive, sans forcément faire la leçon. Les messages autour de l’écologie, de l’environnement et du développement durable ont besoin d’être véhiculés d’une manière non anxiogène. Il faut montrer qu’on peut agir, sans décourager.

Quel est le moteur de votre quête ?

Il faut croire que tout est possible et qu’on peut changer le monde. S’engager d’une façon générale, dans l’innovation, l’entreprenariat, dans le fait de créer une nouvelle culture de société, plus en harmonie avec ses valeurs profondes, cela rend heureux. Plus on s’engage, plus notre bonheur s’accroît, c’est un phénomène boule de neige qui fait qu’on ne peut jamais revenir en arrière malgré les déconvenues.

Quelle explication donnez-vous à cette envie affirmée d’oser vivre le bonheur ?

Nous avons de plus en plus envie de nous relier au sens profond de notre existence parce que nous avons tout consommé, tout vu. Le vrai bonheur durable est celui qui est orienté vers l’altruisme, vers des valeurs républicaines telles que la solidarité et la fraternité ou vers celles qu’on retrouve dans toutes les spiritualités.

www.purprojet.com

Image : Tristan Lecomte

À la croisée de la danse modern’jazz et des arts martiaux (tai-chi-chuan, taekwondo, aïkido), du yoga et de l’enseignement de Feldenkrais, le Nia, fondé par Debbie et Carlos Rosas dans les années 80, attire de plus en plus.

« C’est un privilège pour moi d’enseigner cette danse qui permet à chacun de s’exprimer dans sa corporalité à travers des temps d’improvisation où le jugement et la compétition n’ont pas leur place, mais où chacun fait appel à son intuition et son inspiration. C’est une approche qui permet de ressentir et de s’exprimer tout en se dépensant et en s’amusant », précise Régine Petit, chorégraphe et professeur de Nia au Centre de danse du Marais, élue professeur de l’année 2013 au niveau mondial. Rien de tel pour célébrer la vie !

Pour trouver les différents lieux en France où pratiquer le Nia, rendez-vous sur www.nianow.fr

© Photo : Emeline Chabanne

 

Dire que je suis dans la pure félicité serait un mensonge, mais parfois je pense que la souffrance a pour objet de donner encore plus d’intensité aux moments joyeux. (…) Dans le monde où nous vivons, manger à sa faim, être vêtu, abrité et soigné est à la racine du bonheur, mais beaucoup, apparemment, semblent l’oublier. (…)

Pour moi, chacun de nos gestes, même le plus banal, est un geste spiritualisé. Notre époque vit dans une fragmentation où un temps est dédié à chaque chose (…). Prenons l’exemple des vacances. Pourquoi en prendre quand on n’a pas vraiment le sentiment de travailler, au sens punitif du terme ? (…) Michèle et moi avions, nous, avant de prendre notre retraite, la chance que nos activités soient tellement satisfaisantes, aient tellement de sens, que nous n’éprouvions pas le besoin de partir en vacances. (…) À partir du moment où un être humain a une activité qui le satisfait profondément, il éprouve moins ce désir compensatoire. Avant d’avoir ma propre terre, oui, j’avais l’impression de me retrouver sur une chaîne transposée à la campagne. Je faisais du travail agricole répétitif (…). Mais dès que nous nous sommes installés chez nous, ça a changé. Certes, il fallait traire les chèvres chaque jour, les nourrir, faire nos fromages, aller les vendre au marché, s’occuper du potager, entretenir les bâtiments. Et pourtant nous ne considérions pas que c’était du travail mais des activités nécessaires, un rituel à notre survie. Michèle ou moi n’y prenions pas forcément plaisir tous les jours, il faut l’avouer, pourtant il y avait toujours ce petit rappel dans notre tête : « Tu es libre, mais tu le dois aussi à ces contraintes. »

Être libre sans contraintes, ça n’existe pas dans ce monde-là. Diogène, dans son tonneau, le savait bien. Quand Alexandre le Grand, du haut de sa puissance, se penche pour demander, non sans condescendance, s’il peut faire quelque chose pour lui, Diogène répond juste : « Ôte-toi de mon soleil ! » Quelle leçon !

 

Extrait du livre Semeur d’espoirs, entretiens avec Olivier Le Naire, © Actes Sud/Colibri, 2013.

Paysan, écrivain et philosophe, Pierre Rabhi est un pionnier dans la défense d’une société plus respectueuse des hommes et de la terre.

 

Photographie © Guillaume Atger