Havre méditatif et gourmand en plein Paris

Imaginée par Léonora, entrepreneuse active en quête d’essentiel, la maison holistique Healing se consacre à votre bien-être physique, psychique et émotionnel et prend soin de votre étincelle de vie, entre méditation et alimentation saine… mais toujours gourmande !

Oubliez les lumières artificielles de la grande ville pour lézarder sous votre soleil intérieur, les deux niveaux de ce cocon unique et novateur vous transportent dans une bulle intimiste centrée sur le mieux-vivre, où le lâcher-prise reste la seule motivation.

Au rez-de-chaussée, les délices d’une cantine naturelle et d’un coffee shop vegan signent le début de cette parenthèse de repos pour le corps et l’esprit. Dégustez de savoureuses pâtisseries faites maison, des jus de fruits à tomber, des toasts à l’avocat dont vous ne reviendrez pas ou encore un succulent lait d’or.

S’ensuit un dialogue entre le corps et l’esprit, dans la partie studio, située à l’étage, où vous pouvez expérimenter différentes approches et philosophies yogiques : hatha, vinyasa, yin, tantra ou encore kundalini, mais également des cours de relaxation, de gestion de stress et d’AMSR (pour atteindre l’orgasme cérébral).

Dans l’univers de la médecine douce, des massages reiki, shiatsu, naturopathiques, ayurvédiques et faciaux sont aussi proposés. Sans oublier la technique des fascias, la réflexologie plantaire et des cours d’automassages.

Vous pourrez enfin vous joindre à un Yoga Brunch (tous les samedis) ou vous tourner vers un mode de vie plus sain en participant à une Healing Class.

Pour en savoir plus : http://www.healingme.fr

De la cohérence à l’altruisme, rencontre avec Bruno Lallement

Happinez : Le titre paradoxal de votre ouvrage prescrit donc à l’humanité davantage de cohérence. Mais comment devient-on plus cohérent ?

Bruno Lallement : Pour commencer, posons-nous les bonnes questions. Nous vivons la plupart du temps par réflexe sans jamais interroger nos modes de fonctionnement pour savoir s’ils sont, ou non, appropriés. La première question que nous devrions donc nous poser est la suivante : « que voulons-nous vraiment ? ». Elle induira automatiquement la seconde : « est-ce que ma manière de penser, d’agir et de m’exprimer se trouve en adéquation avec ce que je désire ? ». Cette question repose évidemment sur la base que tous les phénomènes, quels qu’ils soient, résultent d’un ensemble de causes et de conditions, ce qui veut dire que si je veux plus de bonheur dans ma vie, je dois déterminer, avant toute chose, quelles en sont les véritables causes et ensuite comment les produire.

Happinez : Pour aller plus loin, vous évoquez l’un des buts principaux de tout homme, qui est de vivre un bonheur authentique et profond, et vous désignez l’altruisme comme le meilleur moyen d’y parvenir…

Bruno Lallement : Il convient d’abord de déterminer à quel genre de bonheur on fait référence. Nous éprouvons, certes, du bonheur à travers toutes sortes d’expériences, mais cela ne dure jamais ; ce qui nous pousse à toujours courir après la satisfaction de nos désirs. C’est une ronde sans fin. Mais finalement, qui crée la souffrance et qui crée le bonheur ? Si nous sommes suffisamment honnêtes avec nous-mêmes, nous admettrons qu’il s’agit bien de notre esprit. Lorsque je suis aux prises avec de la colère, je ne suis plus en paix, et certainement pas heureux. Par contre, quand je parviens à me réjouir du bonheur d’autrui, ce qui relève de l’altruisme, ou à manifester de la compassion pour les autres, je peux voir combien je me sens heureux et en paix. La question est de savoir comment maintenir cet état d’esprit. Est-ce que cela se cultive ? Se développe ? S’entretient ? Peut-on conserver cet état d’être malgré des conditions adverses ?

Happinez : Comment trouver l’équilibre entre plaisir et culpabilité dans une société occidentale qui prône l’individualisme, mais n’en est pas moins rattrapée par les réalités environnementales ?

Bruno Lallement : En réalité, il n’y a pas d’équilibre à trouver entre plaisir et culpabilité, la culpabilité étant un poison mental qui nous empêche d’agir en responsable et de tirer bénéfice de nos erreurs. Nous avons agi sans conscience, sans nous soucier de l’impact que pouvaient avoir nos choix de consommation sur notre environnement. Aujourd’hui, nous le payons très cher, nos enfants vont hériter d’une planète polluée, insalubre et une grande part de la communauté scientifique confirme un effondrement futur. Tout cela est du pur égoïsme, je veux satisfaire mes désirs, peu importe ce que cela va engendrer. Pourtant, rien ne nous empêche de nous faire plaisir, ni même de nous amuser, bien au contraire, mais pas au détriment de la souffrance d’autrui.

Propos recueillis par Aubry François 

Pour aller plus loin : www.journee-mondiale-altruisme.com

 

Stéphane Allix : la mort n’est qu’une étape sur l’éternel chemin de la vie

RENAÎTRE

Ce mot m’intrigue beaucoup car je m’intéresse depuis toujours à la mort, et de façon vraiment radicale depuis ce jour d’avril 2001 où j’ai ramassé le corps de mon frère. Après cet événement, j’ai d’abord essayé de comprendre le sens de la mort, ce qu’il pouvait y avoir éventuellement après, et si cet après pouvait être d’un certain réconfort. Toutes ces questions m’occupaient beaucoup. Lorsque j’ai été convaincu à la fois à la fois intellectuellement et intuitivement que la vie se poursuivait après la mort, la grande question a été celle de l’identité de ce qui survivait à cette mort. Quand il va mourir, le Stéphane Allix que je vois dans la glace va forcément disparaître, mais qu’y a-t-il d’éternel à l’intérieur ? Cette petite flamme, qu’est-ce que c’est ? Et si elle a déjà vécu, ou va vivre ensuite dans d’autres corps, qu’est-ce qui en constitue l’identité ? Ce n’est clairement pas mon sexe, mon visage, la couleur de mes yeux, mes cheveux… C’est autre chose.  Renaître, pour moi, c’est aussi se donner l’occasion de changer de visage, d’engager un voyage qui nous offre un angle de vue différent sur ce noyau de lumière qu’il y a à l’intérieur de nous. En pleine journée, nous avons conscience de nous-même d’une certaine manière, tandis que la nuit, les rêves nous offrent un angle différent. C’est presque comme si nous devenions une autre personne, que nous renaissions à un autre état. Dans la tranquillité de l’existence, quand il ne se passe rien, quand il n’y a pas d’accident, d’opportunité majeure ou brutale de challenger un petit peu cette réalité, on s’installe dans un confort, on s’anesthésie. Il m’est arrivé de modifier mes états de conscience, de façon même parfois violente, notamment à travers le chamanisme amazonien et les perceptions qu’il permet de développer. C’est une forme de renaissance. Le Bardo Thödol tibétain nous apprend que chaque moment de notre existence est composé d’états intermédiaires. La vie en est un, tout comme la mort, et c’est dans ces moments de fracture que se proposent, selon moi, les reconnexions à notre essence.

 

INTUITION

Éduqué dans une famille rationnelle avec un père prof d’hypokhâgne qui a structuré mon rapport à la réalité sur le mode du « je prouve », je suis l’exemple-type du bonhomme qui refuse son intuition. Le métier de journaliste, que j’ai commencé très jeune, m’a d’autant plus mené dans cette voie de la rigueur de ma relation au monde. Lorsque je me suis intéressé au sujet de la mort, je ne l’ai donc perçu au départ que sous un angle journalistique. En explorant la question des expériences de mort imminente, j’ai rencontré des médecins très sérieux qui m’ont démontré, pour les uns, qu’il s’agissait bien d’une preuve de la vie après la mort et, pour les autres, que ce n’était que la confirmation d’états psychologiques inexpliqués dans ces moments de crise, mais que ça ne prouvait pas qu’on se soit rendu de l’autre côté. Je suis donc arrivé à une butée, à une forme de limitation de la raison quant à ces questions et, au fil du chemin, beaucoup de gens – ma femme la première – m’ont conseillé de lâcher prise. Sauf que, pour moi, ce n’était pas possible. Il a fallu attendre 2006 et ma rencontre avec la médecine chamanique d’Amazonie qui a été d’une telle violence qu’elle a complètement fracassé les portes de ma résistance en me montrant que je pouvais vivre des expériences subjectives réelles. Ça m’a tellement bouleversé que je n’ai plus eu le choix que de m’apercevoir que je pouvais appréhender cette dimension subtile non pas en prouvant son existence, mais en l’éprouvant moi-même. Depuis ces années-là, je renforce progressivement ma connexion à cette intuition. Dans nos sociétés occidentales, on l’oppose souvent à la raison. Or, ce que je trouve être une réelle richesse dans notre pays, terre du cartésianisme, c’est justement de réussir à marier les deux. Je nourris mon intuition de l’observation que je peux avoir sur elle. Par exemple, l’expérience de confrontation avec une possible mémoire antérieure que j’ai vécue en Amazonie, et que je raconte dans mon livre Lorsque j’étais quelqu’un d’autre, fut très intuitive tout en s’appuyant sur des éléments que je pouvais vérifier et qui m’ont permis de débuter une enquête. Je l’ai vécu la tête très haut dans les étoiles et les pieds bien ancrés sur terre, dans un va-et-vient permanent entre la vérification objective et les messages de mon intuition. Je me sens plus fort depuis que celle-ci est entrée dans mon existence. C’est un formidable outil d’enrichissement et d’ajustement de sa vie. Pourtant, nous ne sommes pas éduqués à faire le calme et le silence, à dissocier dans notre activité mentale permanente ce qui appartient au domaine du bruit et ce qui pourrait venir d’ailleurs. Pour la société, tout ceci devrait être magique. Elle nous laisse croire que l’intuition est un pouvoir que l’on peut obtenir sans faire d’effort, sans avoir besoin de se remettre en question ou de travailler sur soi. Je viens de passer la cinquantaine et j’ai l’impression que ces années d’expériences, de confrontations, de lucidité, à vouloir regarder en face les difficultés de ma vie, m’ont permis de construire cet outil intuitif. Parce que je me connais mieux. Plus on se retrouve, plus on devient intuitif.

 

TROUVER SON CHEMIN

J’ai quitté l’école avant de passer le bac parce que le dialogue avec les profs n’était plus possible. Pourtant, j’étais dans l’urgence terrible de trouver ce que je devais faire. Avec le temps, j’ai compris qu’un chemin prédéterminé, donné par Dieu ou je ne sais quel être transcendant, ne nous attendait pas forcément. Le chemin qui se forme au fur et à mesure est plutôt celui de l’action que l’on est capable de mettre en œuvre chaque jour et qui nous mène à des expériences, nous confronte à des gens, à des échecs et à des réussites. Il n’y pas comme une espèce de décision déjà incarnée qu’il nous faudrait rencontrer.  Quelque chose m’avait vraiment frappé dans un petit livre de réflexions écrit par Viktor Frankl l’année qui a suivi sa sortie d’Auschwitz – où il a perdu sa femme et ses enfants – et qui a donné lieu plus tard à son travail sur la logothérapie. Il expliquait que dans cet endroit absurde, où lui-même n’était plus un être humain, il avait trouvé un sens à l’existence dans le seul fait d’être en vie, de se réveiller et d’affronter la journée. Nul objectif à atteindre, nulle mission à accomplir, juste le fait d’être en action dans la vie. Je me souviens aussi d’un mail que mon frère Thomas, qui est décédé, m’avait envoyé, où il me demandait quel était le sens de la vie. Il se trouvait alors au Sri Lanka et moi à Dharamsala d’où je lui ai répondu, d’une façon brouillonne, ce que je dis maintenant, c’est-à-dire que je ne sais pas si la vie a un sens, mais je crois qu’il faut s’engager dans quelque chose, quel que soit le projet – une école, un voyage, une aventure, une relation. Peu importe. S’engager ! Car c’est dans la confrontation, dans le frottement avec la réalité que l’on apprend à se retrouver, à mieux se connaître et que, tout à coup, notre place se dessine. Dans l’action et la vie.

 

Stéphane Allix est journaliste d’investigation et auteur du best-sellers Le Test. Il a fondé l’INREES, l’Institut de recherche sur les expériences extraordinaires. Il est en outre le créateur et l’animateur de la série Enquêtes extraordinaires sur M6. Son dernier livre, Après, quand l’au-delà nous fait signe, (Albin Michel), rencontre à nouveau un grand succès.

 

Portrait © Natacha Calestrémé
Propos recueillis par Aubry François et Nathalie Cohen

EPIC Yoga festival, vivez une expérience unique à Marrakech

Les caresses chaleureuses des vents de l’été naissant se mêlent au chœur harmonieux des Hommes et accompagnent l’union tant espérée des corps et des esprits.

Du 21 au 23 juin, Marrakech accueille la première édition de l’EPIC Yoga festival. Les yogis du monde entier se rassemblent dans l’ancienne cité impériale, poétesse des sens et du sublime, autour de leur pratique, mais aussi de la musique et des arts, pour célébrer l’Afrique.

5 master-classes transcendantes et expérimentales, organisées en plein air, au Palais des Congrès de Marrakech, vous feront embarquer pour un voyage spirituel, guidé par des professeurs de yoga internationaux et bercé par les mélodies d’hier et d’aujourd’hui des Gnawas et des DJs, des chanteurs et des percussionnistes. Les peintures tribales, la danse du feu, les dispositifs vidéo et bien d’autres surprises viendront renforcer ces instants de magie.

Le 21 juin, vous pourrez aussi découvrir une douzaine de pratiques yogiques innovantes et “tendances” au cœur du studio Om Yoga de Marrakech. Un programme d’activités dédiées aux enfants sera aussi proposé tout au long du festival.

10% des profits issus de la vente des billets seront reversés aux associations Africa Yoga Project et Project Soar Morocco, qui œuvrent pour l’éducation en Afrique, tout en lançant des projets pilotes qui bénéficient à des milliers de personnes au sein des communautés africaines les plus démunies.

Plus qu’un festival, une véritable communauté d’âmes citoyennes qui promeut un changement social profond, dans une Afrique humaine, artistique, forte et colorée.

Pour s’inscrire : www.bookingyoga.com/tickets-and-packages

Le pouvoir de la symbolique animale, rencontre avec Claude Maïka Degrèse

Happinez : Vous pratiquez la psycho-ethnologie. En quoi consiste cette discipline ?

Claude Maïka Degrèse : La psycho-ethnologie est une façon de resituer l’identité individuelle dans le contexte de l’identité culturelle. Nous avons notre propre personnalité certes, mais celle-ci est influencée par notre famille et notre culture. C’est la définition de Carl Jung qui distingue un inconscient personnel et un inconscient collectif. Ce dernier fait appel à des évocations anciennes, voire présentes depuis toujours : les archétypes (le mot grec arkhaios signifie “ancien”). Ainsi, j’ai pu étudier les archétypes féminins et masculins dans huit pays et j’ai retenu les archétypes communs à ces cultures. Aujourd’hui, il existe une formation universitaire qui regroupe psychologie, ethnologie, préhistoire et éthologie des animaux. À suivre…

Happinez : Votre livre présente des animaux comme le loup, le colibri, l’abeille ou la tortue à travers les qualités qui leur sont propres…

Claude Maïka Degrèse : Jean de La Fontaine disait « Je me sers d’animaux pour instruire les hommes », des analogies fabulées et fabuleuses. Dans notre évolution humaine où le rationnel domine, il me parait bénéfique de retrouver des qualités animales oubliées ou sclérosées. Nous redécouvrons nos talents : butiner comme une abeille, avoir l’œil perçant de l’aigle, construire sa vie comme le castor, rebondir comme la grenouille, adopter la slow-attitude de la tortue ou sortir de la chrysalide du papillon… Nous nous imprégnons des contes, des symboles et des exercices d’auto-coaching. Les 12 animaux choisis comme symboles d’évolution sont aptes à nous guider sur notre chemin de vie.

Happinez : Chacun de nous a-t-il un animal emblème en particulier auquel faire appel au quotidien ?

Claude Maïka Degrèse : Aujourd’hui, les archétypes sont toujours là, mais nous avons appris à développer plusieurs dimensions. Par exemple, une femme est confrontée à la difficulté d’être à la fois séduisante, maternelle et professionnelle. Elle s’inspirera de 2 ou 3 animaux. Mon cas : le dauphin très amical dans ma vie personnelle, le colibri partageur dans ma vie sociale et le dragon impressionnant de force au niveau spirituel. Dans mon accompagnement de personnes en évolution professionnelle ou en changement de vie, je les pousse à trouver leurs affinités : « Soyez vous-même, les autres sont déjà pris », comme l’écrivait Oscar Wilde. Donc, pour répondre, oui, nous avons des animaux spécifiques qui nous parlent et qui nous caractérisent.

Propos recueillis par Aubry François

Les lumineux chaos d’Élodie Garamond

Happinez : Que contient ce mystérieux ouvrage dont le titre s’inspire de la citation de Nietzsche « Il faut avoir du chaos en soi pour accoucher d’une étoile qui danse » ?

Élodie Garamond : Il présente un chemin de déconstruction et de reconstruction à travers les aléas joyeusement ou tristement banals de ma vie de femme normale. Il raconte autant une quête de liberté dont, j’espère, on comprend au fil des pages qu’il est un leurre de la chercher ailleurs que dans la connaissance de soi, que la quête de sens d’une vie construite sur des schémas sociaux et familiaux “préfabriqués”. À travers ces quêtes, on lit ou on devine mes émotions, souffrances, rencontres ou joies, et on comprend que tout se traverse lorsqu’on est résilient. C’est la vacuité de la vie. Et sur ce chemin apparaît le yoga qui guérit et sauve, parce qu’il redonne corps au corps, parce qu’il redonne vie à la vie…

 

Happinez : Le yoga a été pour vous un véritable allié dans cette exploration intérieure…

Élodie Garamond : Oui parce qu’il m’a réappris à sentir, à regarder mon corps autrement, à refuser de lui faire du mal, à le respecter. Il est la plus belle des armes blanches, il éradique la violence qu’on peut avoir contre soi et contre les autres. C’est un long chemin qui n’attend pas de destination et l’emprunter a été pour moi salvateur. Je le conçois, bien sûr, d’après ses huit corps, pas uniquement sous sa casquette de pratique physique. Chacune de mes explorations yogiques m’a enrichie, enseigné, perturbée parfois, fait douter souvent, mais je n’ai jamais eu la tentation d’une éventuelle marche arrière. Quand on est sur la voie on sait qu’on est enfin à la bonne place. C’est ce qui m’a donné l’envie profonde de le partager, de le rendre plus accessible, plus “lisible” peut-être. À travers une décodification respectueuse, j’ai eu la sincérité de présenter le yoga que j’aime sous toutes ses facettes.

 

Happinez : Qu’est-ce qu’être une femme aujourd’hui ? 

Élodie Garamond : Les femmes d’aujourd’hui sont duales et multiples, autant dans leur vie quotidienne – où elles marient le travail, la famille, le social, le culturel – que dans leur vie intérieure. Celles-ci sont plus riches parce que nous avons souvent le courage de partir en quête de sens et de nous remettre en question, d’essayer de comprendre, de retrouver nos racines karmiques, charnelles et cellulaires. Nous libérons de plus en plus nos pouvoirs de “petites sorcières”, nos trésors d’amour, à commencer par le plus important, l’amour de nous-mêmes, sans lequel nous ne pouvons construire aucune relation d’amour solide, pérenne et équilibrée. C’est merveilleux d’être une femme aujourd’hui si on assume et explore cette vie intérieure riche et passionnante !

 

Propos recueillis par Aubry François 

 

© Photo : Roberto Frankenberg – Flammarion