Le sommeil est un phénomène miraculeux.
Surmonter l’impossible pour une mère…
La perte d’un enfant fait partie de ces épreuves qu’on ne saurait décrire tant elles bouleversent notre existence. Amande l’a vécu à tout juste trente ans et pour tenter de se reconstruire, elle a entrepris un parcours initiatique dans la Drôme, accompagnée de son ami réalisateur, Nans Thomassey.
Le film Et je choisis de vivre raconte ce parcours plein de justesse et d’émotion. Sous l’œil de la caméra, les deux compagnons de marche partent à la rencontre de celles et ceux qui, comme Amande, ont perdu un enfant.
Ont notamment croisé leur chemin le psychiatre et psychothérapeute Christophe Fauré, spécialisé dans l’accompagnement des ruptures de vie, tel le deuil ; Nadette Galichet, femme vive et généreuse de 78 ans qui perdait son enfant il y a un demi-siècle et a soif de transmettre la manière dont elle s’en est sortie grâce à la foi, l’espoir et l’amour ; Armelle Six, qui a débuté un long cheminement intérieur suite à la perte de son fils, mais aussi la famille Clermont, père, mère et enfants, qui, suite au départ de leur fils et de leur frère Gaspard, ont dû réapprendre à vivre.
Ces rencontres précieuses et les moments de ressourcement passés dans une nature magnifique vont permettre à Amande de vivre pleinement son deuil, un processus qui n’a jamais de fin mais à travers lequel il est possible de trouver, un jour, un certain apaisement.
Au cinéma depuis le 5 juin.