Journaliste et écrivain, Paul Ferris s’intéresse depuis plus de 30 ans aux médecines naturelles (homéopathie, phytothérapie, naturopathie…). Auteur d’ouvrages comme “Les remèdes de santé d’Hildegarde de Bingen”, “Les cahiers du jardinier” ou encore “Le guide de la lune” chez Marabout, il anime aujourd’hui des conférences et des tables rondes en France et à l’étranger. Son nouvel livre, “Les élixirs de Fleurs de Bach”, publié chez First dans la collection “C’est la vie !” nous explique tout ce qu’il y a à savoir sur ces remèdes qui nous sont devenus familiers au fil des années et dont chaque jour prouve l’efficacité, mais dont on n’ose, sans doute par une méfiance propre à notre héritage rationnaliste, pas toujours se servir.

Happinez : Nombre d’entre nous ont déjà entendu parler des fleurs de Bach, mais quelle est leur histoire ?

Paul Ferris : Comme leur nom l’indique, les Fleurs de Bach ont été inventées par le Docteur Bach. Ce médecin anglais du début du XXe siècle a eu un parcours classique et prestigieux : chirurgien, chercheur en immunologie, inventeur de vaccins… Il s’est tourné ensuite vers l’homéopathie. Les Fleurs de Bach sont donc des élixirs homéopathiques fabriqués à partir d’infusion de plantes puis dynamisés. L’alcool (du cognac) permet de stabiliser le remède. Il n’a pas d’importance thérapeutique. Précisons que 2 gouttes d’une Fleur de Bach dans un verre d’eau lui apportent un titrage alcoolique imperceptible, 100 fois inférieur à celui d’un fruit mûr.

 

Happinez : Comment soignent-elles nos déséquilibres émotionnels ?

Paul Ferris : Tout organe vivant possède une vibration. Dans notre corps, non seulement le cœur en a une qui lui est propre mais aussi le foie, le cerveau, l’estomac, etc. Les remèdes homéopathiques font correspondre l’état vibratoire d’une plante au désordre vibratoire d’un organe. La vibration végétale rééquilibre la vibration de l’organe malade. Pour les Fleurs de Bach, c’est à peu près le même principe, tout en ayant à l’esprit que Bach s’est intéressé au déséquilibre émotionnel. Pour lui, un trouble physique est engendré par un trouble psychique ou l’engendre. En rétablissant la bonne vibration, on réussit à soulager le problème et rétablir l’équilibre de l’ensemble.

 

Happinez : Selon vous, les résultats positifs que l’on observe suite à la prise de ces élixirs sont-ils dus à une véritable efficacité de la plante ou à un effet placebo ? 

Paul Ferris : Quelle est l’importance si, au bout du compte, la personne se sent mieux ? Mais je puis vous garantir, par expérience, qu’il ne s’agit pas d’un placebo. J’ai donné des Fleurs de Bach (2 gouttes dans un verre d’eau) à des personnes en état de stress émotionnel ou bien à des enfants. Dans tous les cas, un mieux-être a été constaté dans les 10 minutes. Bien évidemment, ces exemples sont des cas extrêmes, car on ne doit jamais donner une substance même bénéfique à une personne sans l’en informer au préalable. Toujours est-il que les Fleurs de Bach sont efficaces avec les animaux (chiens ou chats) et là, on ne peut pas parler de placebo.

 

Happinez : Votre livre insiste sur le fait que ces fleurs peuvent être associées à d’autres thérapies naturelles…

Paul Ferris : Quand on parle de bien-être ou de développement, on se trouve face à une vaste panoplie de solutions : yoga, sauna, chromothérapie, massages, sophrologie… Les Fleurs de Bach aident non seulement à mieux choisir l’activité qui correspond à chacun mais aussi à l’approfondir. Ainsi, pour la musicothérapie les élixirs Cerato ou Gentian ou bien encore Oak permettent de surmonter blocages, timidité ou trac.

 

Pour en savoir plus : www.paulferris.fr

 

Propos recueillis par Aubry François

Portrait © HTM