Article

5 astuces pour retrouver la voie de son féminin sauvage

Catégorie(s) : Art de vivre, Nature, Sagesse & spiritualité, Livres, Rituels, Développement personnel, Bien-être

S’engager dans la voie du féminin sauvage ne se fait jamais par hasard, c’est un appel. Un écho qui prend naissance dans notre ventre, tel un legs du matri-lignage universel. Pour s’ouvrir à ce ressenti, il existe différents chemins, et tous ont en commun de répondre à un mouvement qui part de l’intérieur pour aller vers l’extérieur, ceci afin de nous réapproprier notre puissance personnelle. Passionnée par l’énergétique et les cycles lunaires, Stéphanie Lafranque anime aussi des cercles de femmes. À l’occasion de la parution de “Gardiennes de la lune” (Solar), livre magnifiquement illustré par Vic Oh, elle nous donne 5 astuces pour nous aider à retrouver cette part essentielle de nous-même.

1 Le premier pas vers le féminin sauvage est de découvrir son rythme en se mettant à l’écoute de ses propres énergies. Que nous dit notre corps à certains moments du mois ? En tant que femme, notre cycle menstruel est la base de ce rythme, il fonctionne en 4 temps : règles, pré-ovulation, ovulation et phase prémenstruelle, chacun de ces moments constituant une vague énergétique différente. Nous savons toutes comment fonctionne notre cycle, mais avons-nous appris à l’écouter ? À exprimer ce que ces phases nous font ressentir ? Selon ces mouvements, nous serons dans l’action, la communication, le partage, ou bien dans l’intériorisation, l’introspection, le repos. Le constat premier est que nous ne sommes pas des êtres linéaires mais cycliques. Ne plus avoir ses lunes (les règles) n’empêche pas de s’ouvrir à cette voie car il est possible, grâce au cycle lunaire, de s’éveiller à un nouveau rythme. Il nous faut revenir à notre premier terreau, notre corps, et se mettre à son écoute active.

2 À partir de là, reconnectée à soi, nous pouvons nous ouvrir vers plus grand que nous et lever les yeux vers la Lune. Ce corps céleste, qui a un impact sur toute vie sur Terre, a beaucoup à nous apprendre. En prenant conscience que nous sommes liées, nous découvrons que le cycle lunaire figure notre cycle intérieur. Il fonctionne selon deux mouvements – un ascendant et un descendant – et 4 phases : premier quartier, pleine lune, dernier quartier et nouvelle lune, qui correspondent au cycle du vivant : naissance, croissance, décroissance et mort. Les énergies de la Lune nous impactent chaque mois lors des deux moments particuliers que sont la nouvelle lune et la pleine lune. Ils nous apprennent à ralentir quand cela devient nécessaire et à agir au meilleur moment.

3 Le retour au féminin sauvage passe aussi par nos retrouvailles avec la Terre-Mère et sa sagesse, qui nous ouvre les bras. La meilleure façon de s’y relier est de vivre au rythme des saisons, de les intérioriser, de s’éveiller à l’air du printemps, de vibrer au feu de l’été, de s’épancher à l’eau de l’automne et de poser son corps sur la terre de l’hiver. C’est utiliser tous ses sens pour ressentir pleinement le vivant, marcher nus pieds dans l’herbe, contempler l’écorce des arbres, sentir les parfums du vent, goûter les fruits de nos cueillettes, écouter le chant des oiseaux.

4 Un des actes essentiels d’éveil à sa nature sauvage est de faire entrer le rite dans sa vie, et la connexion aux saisons peut en être l’entrée. À chaque portail que sont les équinoxes et les solstices, nous avons l’occasion de mettre en place un rituel. Cet espace physique et temporel est l’incarnation dans la matière de nos intentions, notre gratitude, nos demandes, nos guérisons, nos célébrations. Le rite redonne du sens, il se réalise seule ou se partage, c’est un espace de créativité. Nos intentions prenant ainsi corps, elles en deviennent palpables, donc présentes et ainsi puissantes.

5 Petit à petit, cette quête d’un soi plus authentique va nous amener à créer un espace intime où nous laisserons s’épanouir notre intuition. Apprenons à l’écouter, et continuons à la développer, notons nos impressions, nos rêves, faisons confiance à cette petite voix intérieure qui est celle de notre femme sauvage.